Effet de Neuroleptiques au Parlement ou le Constat Dumont-Dumont

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Effet de Neuroleptiques au Parlement ou le Constat Dumont-Dumont
  • Entre (), pourquoi Donald J Trump bégaie-t-il contre Emmanuel Macron, dans l’affaire de l’Iran en cours, tandis que tête de linotte l’abbé du deal a fermé le contrat ? Fermons-les ().

Imaginons un instant, la diplomatie française des grandes écoles éprouvées commande une évaluation de degré fonctionnel fondamental au quatuor : J-L Berthier, G Borst, M Desnos et F Guilleray. Ils sont de l’étude intitulée : les neurosciences cognitives dans la classe. Cela va de soi, nous sommes évidemment en classe fondamentale expérimentale avancée. Sujet : le sénateur haïtien des années 2018-2023. Question de principe : commencer par la base afin de mesurer de l’intrant aux aboutissants. Objectif : répondre à la demande de coopération bilatérale internationale comme on le fait déjà au niveau de la judiciaire par Bordeaux, Nantes. Nous savons tous que la mesure demandée a un objectif caché aussi : l’axe de demandes en réparation sur le sujet colonial et esclavagiste, une réévaluation du spectre.

La considération propose l’étude sur la base de l’INAGHEI et de la diplomatie haïtienne mis à genoux par le duo Martelly-Lamothe dans l’issue infertile ‘diplomatie d’affaires’. En même temps, ce même duo cité guidé pour cécité, par la CGI de B Clinton, au point de payer encore avec J Moïse, d’après les déclarations du ministre E Bocchit, des lobbyistes à Washington. 

Nous interpellons ici trois personnalités haïtiennes aussi : G Nicolas/G Despeignes dans Haïti la démocratie inféodée, jalon pour une liberté, agréeur de l’école du génie national haïtien ; le sénateur J Lambert pour le Parlement haïtien/le ministre E Bocchit pour le MAEH ; R. Joseph, doyen de l’INAGHEI pour l’enseignement du haut savoir international républicain. Nicolas/Despeignes sont des ressources savantes dans leur domaine évidemment qui sont éprouvées à l’échelle internationale. Quel constat, quel contraste ?

Quand il le faut je commence par le point A, mais nous sommes en culture d’épilogue, Haïti l’a adoptée. Je respecte la hiérarchie du creuset, voici le constat Dumont : «La crise est sociétale. Ses expressions politiques ne sont que la partie visible de l’iceberg. Je continuerai mon combat pour la rédemption nationale tout en sachant qu’une motion parlementaire ne sera jamais autre chose qu’une part de la bataille collective à mener pour retrouver la dignité de notre baptême du 1e janvier 1804». Il répondait à la question sur le syndrome «aya».

Voici le fruit de ce qui a commencé par cela :

  • DAVous êtes un sénateur élu et encore en fonction au Parlement de la République d’Haïti, est-ce exact ?
  • PD – «Oui, depuis le 14 février 2017 jusqu’en janvier 2023».
  • PD – «Exact. Vous êtes bien informé».
  • Et, terminé par ceci : DAmerci Sénateur Patrice Dumont

En déc. 2006 Réseau HEM Suisse a publié Haïti : la roue ovale d’un parlement sans racines en soulignant ceci : le pays basculera-t-il encore plus par la faute des parlementaires…  – l’appel à la peine de mort comme solution, sous un régime de corruption n’inspire guère confiance pour l’avenir, c’était dans le contexte d’une prise de pouvoir politique négociée qui avait plongé le pays dans un espace d’incertitude avec des criminels qui se cachaient sous le couvert de révolutionnaires. C’est ainsi que René Garcia Préval est arrivé aux commandes de l’exécutif, une fois de plus, sans préparation, disait-on, avec un verre à la main. Nous avions poursuivi avec les archives : ce n’est pas sans rappeler les paroles du candidat Préval en 95′ au Bureau de la Communauté Chrétienne des Haïtiens de Montréal : « la 46e législature est une législature bonbon, c’est l’exécutif qui devra lui tenir la main.» Les conséquences de la révolution des compères sont connues de tous. La génération subséquente offre encore le même pattern. Voilà sous quelle bannière nous comprenons ce qui se passe aujourd’hui au sein de cette institution. Et conséquemment, interrogeons les temps à venir à travers les neurosciences, comme chez nos voisins immédiats et éloignés. 

La pédagogie de l’État et du parlement

Admettons un instant que l’effet Mozart serait élargi au fait d’écouter passivement pendant un laps de temps les savantes d’un parlementaire haïtien ayant fait école. Lequel dans les archives importées d’abord, et résiduelles du Parlement ? Qui les remet aux néophytes, mais surtout qui en est le pédagogue ? Qui le leur rendra explicite ? Quel est alors le syllabaire de l’institution ? Mozart oui, car notre samba est contestée ;syllabaire oui, pas syllabus.

L’atelier du cerveau parlementaire, désolé du niveau primaire à ce stade, est-il à ce point démuni, et le pire, quand on prend en considération les besoins régionaux de la CARICOM pour la gouvernance rotative, que dire au niveau de l’OEA, pensez y au niveau de l’ONU ?

Quelle est la mémoire de travail au Parlement comme institution quand on compare le pacte d’aujourd’hui par rapport au parlement qui avait donné tout pouvoir à Duvalier par la voie du sénateur Luc Stephen, du député Alphonse Lahens…, dans une évaluation cognitive des neurosciences sur le sujet parlementaire haïtien, qu’est ce qu’on y découvrirait aujourd’hui ?

La mémoire procédurale au Parlement

De quoi est ou en quoi est constituée la mémoire procédurale offerte au Parlement haïtien, au nouvel élu ? En écoutant par exemple un ancien parlementaire, Edo Zeni de Jacmel en émission, c’est d’une forme de maestria tissée de tristesse nationale seulement tant on se croirait au marché public, seule différence, le marchand ou le vendeur paysan est d’un autre épiderme qu’à l’habitude sur le marbre. C’est d’ailleurs son format : flémard. Considération. 

HAÏTI : La roue ovale d’un parlement sans racines. Le parlement en ce sens ne s’est-il pas renfermé dans une forme de mémoire épisodique ? Est-elle de psychiatrisé pour des effets de psychose encadrés, où le nom de l’individu est l’histoire non vérifiable dominant l’actualité par un pouvoir de viscères, comme Gracia Delva par exemple ? Roland (la panique) Paret en rétroviseur caché de littérature de gallinacé dirait : «ti-kok!». Mémoire épisodique refoulée puisque dénonçant avant la scène ou, se croyant exaucée par la suite, critiquant, comme Théo Achille qui n’a pas le courage de fixer ses maîtres. Gracia Delva oui, car il savait qu’il était en contact avec un évadé de prison, un fugitif recherché pour crime dénoncé et avoué de tout bord, et association de malfaiteurs. Je ne suis pas en accusation, mais l’élément Guy P fait loi.

Prisme de santé mentale, l’indice carcéral Guy Philippe étant inconnu au Parlement renforce la thèse de l’urgence à l’effet de se couvrir de l’immunité parlementaire pour échapper à la justice et aux poursuites internationales. La suspicion déborde ainsi dans le cas Gracia-Delva du fait de Guy Philippe coupable. Si celui-ci avait pu passer à temps pourquoi Delva dans la dramaturgie Arnel Joseph ne serait-il pas l’exemple de ce que le coup du FBI aurait épargné au pays ? Ce n’est là un facteur de stabilité ni de ressources expertes pour le Parlement. L’on comprendra alors, qu’à chaque occasion de convocation du DG de la PNH au Parlement, combien improductif pourrait être, mais aussi combien naviguer dans le doute devient la norme ? On a observé le président du Sénat à savoir Joseph Lambert que nous avons déjà souligné dans la considération Dieucin Marcelin pasteur à Jacmel. Ce n’est pas un neuromythe ni l’induction de médias, le doute est légitime, l’homme était désappointé, démuni, banalisé. Pourquoi ?

L’enjeu à ce stade est de savoir si la République sera desservie par l’exercice parlementaire ainsi que le parlement lui-même. Ce dans la logique du préambule qui le considère comme une réserve de ressources savantes et expertes. D’où l’importance de la requête Dumont. 

L’élu au Parlement souffre-t-il de problème de concentration en termes de passivité ou en termes d’hyperactivité ? Si l’on considère le lien étroit entre les neuromythes haïtiens et la problématique de la drogue dénoncée chez plus d’un, dans l’apprentissage du néophyte, les spécialistes en santé mentale seraient-ils d’un grand secours ? Pourquoi : si l’on considère le fait que le parlement est indexé au niveau de ses membres, par le BLTS, on peut s’interroger en toute légitimité sur la consommation comme sur le trafic illégal et les conséquences, car les comportements ne favorisent guère une appréciation saine. Est-ce de là l’incapacité dans des affaires complexes, d’apprendre. Sécurité d’État. Ou, les effets psychotiques allant au sommeil de l’intelligence nécessaire à l’évolution ?

L’attention sélective est si déficiente chez le parlementaire moderne haïtien si l’on considère la fin de l’entrevue du sénateur Dumont, que la République en souffrirait, «la crise haïtienne est longue. Notre peuple a à ce point souffert qu’il en est réduit à une philosophie de l’absurde où le sens se perd». Y a-t-il relation de cause à effet si nous remontons aux temps Stephen-Lahens ? Conséquences que Gabriel Nicolas devrait en tenir compte dans le génie haïtien convoité à court terme pour l’expertise nationale. La mémoire procédurale n’est à ce stade, nulle en termes d’historicité, à cause de l’historicisme.

La question de l’oubli est aussi pertinente si l’on observe moult parlementaires, députés et sénateurs. Ne pas pouvoir se souvenir d’éléments dans leur intervention que dire dans les procédures, et même de civilité. Est-elle, une fois de plus, de l’ordre de santé mentale due à la drogue ou de la déficience institutionnelle observée même par le sénateur P Dumont ?

Le pays en fait est en carence lui-même ne sachant quelle constitution en vigueur ni quelle langue en usage dans un milieu où le matériel didactique ne répond pas aux prescrits.

La consolidation des acquis, impossible du fait de l’ignorance dans la version définitive ou en vigueur de la Constitution, ce qui donne une forme de pauvreté aiguë dans les procédures.

Sujet d’attention sélective, chez le sénateur Jacques Sauveur Jean elle prend la forme de mémoire anecdotique mêlée à son monde de neuromythes. Elle lui suggère le scénario où il est le seul génie. Lors de plus d’une entrevue dont la dernière (le point) où il redit le système cette fois-ci en encyclopédie, c’est en fait un ensemble de choses immuables afin d’obtenir un résultat. Il est inchangeable par le fait du génie décédé. Mais, poursuit-il, la progéniture est vivante avec le cahier de formules. En outre il suggère son génie aux autres c’est-à-dire laisser le patrimoine aux voleurs, car c’est le cas de le dire, mais de négocier sur la création de richesses. Logique qui défait le système où la philosophie serait la domination sur l’autre, le Noir, victime née. Il changera le système dans les faits, tout en le sachant génial. L’ennemi ne devient plus l’étranger, mais le mulâtre haïtien. Neuromythe dû à la consommation passée de  l’artiste ? La vedette en jeans et bottes de travail sur scène ? Celui qui s’est plu auprès de la femme des autres (frères) ? Ou, de la maitresse du général infidèle au point se mettre au garde-à-vous, surpris par celui-ci ? Monde qui l’aurait fait traverser la frontière canadienne vers New York, sur le plancher d’un mini van, vidant ses neurones ? Avouons là que ce n’est pas ici la mémoire de travail du Parlement. 

Rony Gilot ancien député de Thiotte sur ses terres, secrétaire parlementaire gardien de la mémoire, médecin de formation qui choisit la politique, a-t-il confondu vocation et titre ? Se sait-il Ph. D. es Sciences Po, par le CONAJEC école de mémoire épisodique parlementaire pour une période répressive qui a vu abolir le sénat en gardant la chambre basse pour écrire la loi du palais national comme vocation. Ce que l’on retrouve d’ailleurs chez lui comme constante : secrétaire adjoint au palais, secrétaire parlementaire en permanence ? Problématique que je crois Himmler Rebu (colonel) a résolu en condamnant ouvertement le makoutisme. 

Si la mémoire de travail d’un sénateur renferme toutes ces zones d’infertilité. Car, étant en spasme, tic mental par la vertu du crime que l’on traitre en médico-pénal. Il y a fort à parier que le diplomate chilien par exemple, en présence au pays, possède en sus de ses sources et les informations de sa formation, du service d’intelligence de son État, un graphe. Il y a lieu de comprendre le discours du sénateur Patrice Dumont qui tente vaillamment à aligner une formation incomplète de bon perdant, en joueur parlementaire, comme lorsqu’il était en sélection nationale dans le foot. Le diplomate étranger aura été mieux outillé que le nôtre, par ce parlement sans racines, pour lui faire voir des visas qui sont en réalité un commerce de transport caché et une balle de foin à apporter au grenier chilien comme progrès haïtien. En fait, la mémoire sémantique du parlementaire haïtien restera une mémoire anecdotique dans le meilleur des cas, mais une mémoire d’atrophie cérébrale. Pourquoi ?

Héritage de Martelly, l’induction de chanteurs-parlementaires tels Gracia Delva, J Sauveur Jean, pour s’assurer de la divinité de la débauche. Une fugue en faux génies populaires afin de se croire roi qui est en soi un pacte de fatalité. Le Rwanda aura-t-il résolu ce problème, en exigent le degré de Ph. D. pour devenir parlementaire, tel est la question subsidiaire qui en découlerait, et que même Rony Gilot en visite dit-il au Rwanda, chérissait malgré tout.

La réponse à la considération : J-L Berthier, G Borst, M Desnos et F Guilleray, appartient alors à une République en difficulté à remonter vers le point zéro, et qui se trouve un faux fuyant dans la dilettante. Ça n’est pas la promesse du Parlement, c’est le fardeau D : coercition !


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 21 août 2019 Vol. XXXXIX no.32/33, et se trouve en P.12, 14 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/08/H-O-21-aout-2119.pdf