FUMAROLI AIMA LA MORT les temps changent-ils là-haut ?

LITTÉRATURE INTERDITE par Dan Albertini

  • FUMAROLI AIMA LA MORT les temps changent-ils là-haut ?

Je ne suis pas du rapport de service nécrologique, mais c’est de là que j’ai appris que le temps fait défaut désormais aux postulants des immortels avec fin de vie. Fumaroli est parti après l’ami Roland-de-Saint-Christophe qui aurait certainement disserté, voire même publier dans le cercle de son sous-lit pour défier l’éditeur marchand. Des caisses empoussiérées où l’on ne soupçonne le dessus. Près de deux mille livres dont certains sont des trésors choisis d’après les discussions tenues avec un autre ami du cercle mystique de Roland-de-Saint-Christophe. Le rapport est étroit, Fumaroli siégeait immortel, dans l’un des ouvrages de la bibliothèque Roland Désir où il fit l’objet d’un chapitre du livre de Jean-Paul Enthoven, Saisons de papier intitulé : «Fumaroli aime Montesquieu». Gérald, cet ami a récupéré ces deux mille bouquins avec lesquels il compte instituer la bibliothèque Roland Désir afin d’honorer sa mémoire. Fumaroli faisait partie ainsi des personnages ciblés par le journaliste Jean-Paul Enthoven au point de le reproduire dans ces saisons de papier. C’est ainsi que Fumaroli en privilège est arrivé chez Roland-de-Saint-Christophe par l’ouvrage dédicacé spécialement par l’auteur. Il est donc resté à ce siège éphémère et retourne à son tour, à ses sources. Je ne sais m’en charger ni de me décharger non plus, car la culture retourne à ses origines par cet homme, nous devons redéfinir l’avenir, sans Fumaroli. L’Académie est ouverte aux… !

Il faut remplacer ce qui manque alors, sans mesquinerie ni opportunisme malgré un brin d’espoir pervers qui nous mènera loin pour certains à deux parts pour d’autres, et nulle part pour les malheureux du sort. Si la chasse est ouverte, mais sans Roland-d…, pour un tableau de chasse, le monde n’aura terminé son deuil que Fumaroli est parti entrainant derrière lui le définitivement inoubliable Ennio Morricone afin de s’assurer une sortie de scène dans l’au-delà au standard de musiques du célèbre Far West, surtout dans Il était une fois dans l’Ouest avec Sergio Leone. Hélas oui, il ne nous reste plus que par BLM scruter par l’antiracisme avant de décerner le nouveau statut. Entre temps Fumaroli aima la mort par Enio Moricone.


Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur édition du 15 juillet 2020, Vol. L, No.27, et se trouve à P. 3 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2020/07/H-O-15-juillet-2020.pdf