Georg von Trapp d’Autriche en Propagande antinazie par Dan Albertini

SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini

  • The Sound of Music – La Mélodie du Bonheur
  • Georg von Trapp d’Autriche en Propagande antinazie

La formule a fonctionné au point d’éteindre le sentiment anti nazi dans le cœur de, oh combien de citoyens. Même aux É. U., que dire en Europe vieux continent. On a mis la musique à l’épreuve en contre-propagande de la musique allemande des années Hitler pour raisonner le citoyen berlinois en mode de guerre de fierté contre le reste du monde, pour cause de. Classique, fanfare militaire, clairon du citoyen, eh oui, le citoyen au cœur de tout ça, c’est le vote qui est converti, id est en démocratie moderne. Le cinéma en grand renfort, mais en réalité en service commandé. Il y a eu déjà cette notion diplomatique de l’État d’envoi et de l’État hôte de la Convention de Vienne. Et, c’est par là que la propagande internationale destinée prenait la porte de l’assimilation par exportation. Lily Marlène, etc. diplomate agent consulaire en leur valise diplomatique transportant l’arme secrète de la propagande nazie à travers le monde même chez l’adversaire par la voie de l’État tiers représentant mandaté. On se mit à aimer sans le savoir, à passer la pièce rare. Amis, connaissances. Le nazi a conquis le cœur par la sophistication autoproclamée contre le barbarisme de l’autre. On était tous, l’autre à qui l’on instruisait par induction le manque de culture… !

Beethoven/Bonaparte dans Eroica opus 55 pour honorer celui-ci, était le pacte subtil,  mais qui rompit avec l’empereur couronné. Il était trop tard. Comprendre le mental de ceux qui aiment Bonaparte aujourd’hui, à la place du Noir, remonte à la musique…

La mort de Christopher Plumer vient de nous rappeler que la musique sans mélodie a laissé la place à toute autre voie qui sans orientation propagandiste organisée nous aurait amenés tous vers la baisse de la vigilance. Le citoyen isolé abandonnant la collectivité, l’intérêt collectif, dans le sens de la coopération mutuelle, s’est retrouvé seul face à l’égo, arme fatale du populisme au sens de la démagogie dangereuse. Elle a sa foi ses instruments. Le culte du bonheur conjugué évacué a eu les conséquences qui se conjuguent par la manipulation individuelle puis élargie isolée sous une forme collective, on s’accroche sans le savoir. Par induction, contre les civilités partagées, le succès s’appelle : milliard de dollars dans mon compte. La famine dans le compte de ceux de la faillite. Faiblesse sociale nourrie par des films de violence hollywoodienne, là où le héros est le puissant criminel forgé par l’État qui finalement agit contre l’État par l’abandon de l’État pris de son État. Chacun pour soi, par exemple aux É. U. d’Amérique même, Q propose de ces images qui attirent comme la vertu du sauvage indépendant, mais le bouton poussoir était entre les mains de la musique absente de quelqu’un. La guerre a eu une fois de plus, son terrain fertile à domicile contre la collectivité, contre les règles établies. Contre la paix sociale. Le capitaine von Trapp était absent contre Hitler au Capitole assiégé avec la commande ouverte de Donald J Trump déguisé en président. Un film d’horreur que l’on produira sans Pearl Harbor.

Doit-on revenir à la valeur pacifiste traditionnelle telle avec la Mélodie du Bonheur, pour démanteler la rage de la délinquance hitlérienne abattue non pas éliminée ?

Curieux, il a fallu trois enfants du saxon-isme ibérique pour mener à bien cette station-service de la douceur. C Plummer du Canada (dominion), Julie Andrews de la GB (dominium), Eleonor Parker des É. U. d’Amérique (republica). Si j’ai eu chez moi (parent) la culture de la Mélodie du Bonheur, je jouais les rôles avec femme et enfants, on a même été au Vermont voir les enfants du capitaine von Trapp, avec une idée précise, une image aussi. Oups, tout est différent sans acteur qu’au cinéma. Je me surprends parfois même avec un hochement de tête de capitaine von Trapp.

  • Merci d’y croire !

Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 10 février 2021 VOL. LI, No. 6 New York, et se trouve en P. 13 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/11/H-O-18-mars-2015.pdf