Haïti est inscrit à la Bourse de New York (PAR WILLIAM SAVARY)

SUITE À DE LONGUES ANNÉES DE TRAVAIL DE L’ÉCONOMISTE WILIAM SAVARY

  • Haïti est inscrit à la Bourse de New York par Léo Joseph
  • Perspective d’emplois de 12 000 employés

Après plus de deux décennies d’incessantes démarches, l’économiste haïtien William Savary est fier d’arriver à inscrire Haïti à la Bourse de New York, une initiative qui ouvre la voie à la participation des entreprises et acteurs financiers d’Haïti à la méga joute de la haute finance où milliardaires, millionnaires ainsi que les moins riches partagent un espace de brassage de capital. C’est le résultat de l’acceptation des documents qui ont été soumis par M. Savary à la «Commission des valeurs mobilières et des changes» (Securities and Ex-change Commission ― SEC) des États-Unis d’Amérique.

En effet, la SEC a répondu favorablement à la demande d’adhésion faite par Savary dont les documents soumis présentent la société en question, «Global Manufacturers & Contractors, S.A.». ( hai tianstockexchange.com). Au total huit documents ont été acheminés à la SEC, le 14 mars 2019. Reçue à 10 heures 10 du matin, le même jour, la requête de l’économiste est adhéré immédiatement, indiquant que les dernières formalités seront remplies à bref délai pour que s’effectue la levée de fonds nécessaires pour mettre en branle l’intervention effective d’investisseurs haïtiens aux activités de la Bourse de New York.

Une fois véritablement lancée, Global Manufacturers & Contractors, S.A. aura une «valeur approximative d’USD 100 millions $ », souligne William Savary. Alors que, poursuit-il, «le montant à lever à la Bourse avoisinera les USD 35 millions $». À ce moment, a-t-il expliqué encore, «les titres seront négociés sur les marchés financiers, aux USA, Europe, Afrique, Asie, etc.».

Première réussite après plus de 16 ans

William Savary n’est pas né de la dernière pluie, dans le cadre de ses démarches pour placer l’économie haïtienne en orbite à la Bourse de New York. Tel un bénédictin, il passait son temps à prêcher son évangile à la diaspora expliquant son rêve d’introduire les investisseurs haïtiens à la Bourse de New York. À la Rédaction d’Haïti-Observateur où il exposait son rêve, il ne laissait point l’impression d’un homme qui allait broncher ou se décourager.

Certes, avec un sentiment de satisfaction bien méritée, dans la voix, il a laissé entendre que sa première réussite, en relation avec ses démarches, consistait en la levée de fonds nécessaires à résoudre le problème de financement du «cash flow» de la société Sogener, en 2012, dit-il, soit une offre d’USD 10 millions $.

Parvenue à la phase de financement des activités de «Global Manufacturers & Contractors, S.A. »., cette compagnie sera en mesure de lancer toute une série d’activités commerciales et financières. Non seulement elle sera en mesure de « créer 12 000 emplois », elle sera également en position de financier «la construction de zones franches», a expliqué M. Savary.

L’économiste Savary a toutes les raisons au monde de se féliciter de l’œuvre accomplie, mais surtout d’avoir tenu bon après plus de deux décennies au travail pour concrétiser cet immense rêve. Grâce à lui, les investisseurs haïtiens auront mis fin à l’isolement dont ils ont été l’objet, dans le grand monde financier, tandis que d’autres pays plusieurs fois de moindre taille participent allègrement à cette grande fête financière quotidienne que constitue la Bourse de New York. L.J.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 7 avril 2019 et se trouve en P. 1, 12 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/04/H-O-7-april-2019.pdf