DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini
- Josué MÉRILIEN : Un Homme qui n’En Finit pas d’Étonner
- Entre (), l’abcès énergétique libanais décrit par le quotidien français Le Monde en troc d’EDF, va-t-il s’exporter sur l’île, en passant par R&R Boulos de la 3e voie en Haïti, pour atteindre la RD par L Abinader quand cela se passe au temps où la presse RDéenne va se chercher François Hollande pour narguer le 18 novembre? Fermons ().
Josué Mérilien, citoyen haïtien à part entière. Loin de la terreur loin du danger il y a un normalien, le professeur aussi, surtout l’éducateur qui ne sommeille dans l’ombre du syndicaliste, de l’activiste. Il observe le parcours de la misère dans un pays où le messager évangéliste Marques Dumérant/Sosyete dénonce comme la conséquence de trônes de grâce au luxe d’Hollywood, de pasteurs haïtiens qui méprisent le besoin primaire du peuple innocent pour lui demander : dimes, offrandes, plus sacrifices au nom de Dieu qui les lui rendra au centuple. Après l’avoir éprouvé. Tandis que la liste des maux politiques s’alimente dans l’infini post millénium, c’est-à-dire exonérée du brevet de la religion, du danger rural, de la faim dans ce pays en overlock, permettez l’anglicisme, Mérilien voit l’avenue qui se transforme en un clin d’œil pour être celle de l’éducation de la paix, l’éducation citoyenne, pour moduler un pays par le banc de l’école. Est-ce de là la perception décrite de Jean-Pierre Bailly lors de la conversation ultime : un arracheur de bancs. Si je l’ai personnellement perçu ainsi sur le caniveau, alors non, au contraire, il arracherait le banc du contrat social perdu pour l’implanter à l’école pédagogique large de l’avenir. Myrtilles comestibles sur l’axe, inclusivement.
Qui est le professeur José Mérilien décrit ainsi par les Éditions engagées : Professeur de philosophie au Lycée Anténor Firmin de Port-au-Prince, adepte académique de la musique à l’ENARTS, recherches africaines d’Haïti. Un ouvrage : «Haïti éducation à la citoyenne […] qui prône la formation… propose les moyens pour y parvenir.» ? S’il cite Charly Maurer (Suisse), en P.68, voici ce qu’il en retient, et propose en canon : «L’éducation à la citoyenneté doit également encourager la réussite collective chez «les élèves, aider à créer des conditions qui peuvent leur permettre de réussir ensemble, et faire en sorte que les compétences soient exprimées et mesurées collectivement». Le professeur Josué Mérilien n’ignore ni ne rejette pas la recherche, mais surtout l’objectivité de la recherche. Il m’a fallu aller plus loin et le comprendre.
En revisitant la cible, cela se cadre-t-il avec un profil de Pygmée qui s’apparenterait à un autre lieu que le Gabon post colonial, parce qu’il est de petite taille ? Ou, s’est-il reconnu dans la légion des Pygmées Aka de Centre-Afrique, grand spécialiste de la danse rythmée et du son de la musique, ou de ceux du Gabon aux longues jambes, ceux (Batwa) du Congo en face des Bantous, les deux en voie d’extinction, les Papous de Baka du Cameroun, ou de ceux de nous mélé (Savane Bourrique et Savane Zombi) avant Thiotte, en Haïti ? Le terme n’est pas réducteur ici, le nain est partout à travers le monde, et l’appréciation ne correspond pas même s’il se voyait descendant de la Guinée, de Centre-Afrique. Josué Mérilien est de préférence à recherche de la fierté africaine sur la base de la couleur de l’épiderme qui a été évincée de son standard par la main criminelle du colonisateur. Il est surtout dans la qualité de l’écriture, de celle du professeur Antha Diop. On nage entre humanité, complexe et préjugé.
Syndicaliste. Un observateur le décrit sans délicatesse dans ce contexte : «un requin à sept rangées de dents qui court sur sa proie pour ne plus la lâcher. À hauteur de sol, il est de petite taille, parle en saccade sur la barricade, dangereux activiste qui inquiète la cité». Est-ce en fait l’image du syndicaliste qui sait se battre pour les siens parce qu’il est outillé pour ce faire, se projette-t-il ainsi afin d’atteindre son objectif ? Sa cible, d’après un autre observateur. Il en a alors une qu’il travaille avec la même veine que le professeur de philosophie qui se choque de voir un étudiant de lycée apprendre avec le ventre vide, et écrivant ses notes sur le dos d’un autre camarade comme table à dessein, car il n’y a pas assez de bancs-pupitre. Cela lui vaudra parfois un fait divers dans un pays où l’inégalité est le règne de la loi qui bat la constitution.
Ainsi, ‘requin’ Josué Mérilien est convoqué au parquet, d’après HPN : «le professeur Josué Mérilien, un des responsables de l’Union des normaliens haïtiens (UNNOH) est convoqué au parquet… d’incitation à la violence […].» «M. Mérilien en froid avec le ministre de l’Éducation nationale […] manifestations des élèves …mouvement de contestations des professeurs grévistes qui réclament…». Je comprendre ainsi que le syndicaliste est aussi dans l’ouvrage quand en P.72/2-5 se développe : «Éducation à la citoyenneté : mondialisation capitaliste et ses conséquences […]. Cette nouvelle structure, mise en place depuis les années 1980, dans le cadre de la…», exprime une revendication traditionnelle de travailleurs et de classe moyenne, que je saisis avant tout dans le contexte d’un pays qui vend ses vertus au rabais, à des étrangers, par le corrompu local qui s’enrichit. La tâche du professeur devient colossale.
C’est dans la réalité urbaine globale, le même homme en tournée en France dans le cadre de la fête de l’Humanité, journal fondé par Jean Jaurès, le syndicaliste Josué Mérilien est accueilli en débat en vente-signature, se rend disponible pour des photos particulièrement avec l’élu de la ville d’Épinay-sur-Seine, Hervé Chevreau, et d’autres personnalités et compatriotes haïtiens, dans la plus noble des civilités. Eh oui donc la note tardive de la chronique dira la critique. Il est temps de mieux présenter ceux qui sont sur le front, dit-on, du changement dans leur vraie valeur. Besoin national vital, mais aussi carte diplomatique qui permet l’épargne sur les civilités en conférence afin de rentrer directement en matière. Le cas Mérilien dans la nomenclature de professeur n’est pas la faveur politique frivole, c’est un gré à gré qui répond à plus que l’agrégé en philosophie en devenir, mais au pédagogue.
Si l’on devait apprécier le professeur Josué Mérilien par la citation suivante : «pour ne pas devoir affronter une situation trop pénible, on s’avoue coupable de tout, c’est-à-dire de rien», alors «la démission devant une situation qui apparaît trop effrayante dégénère peu à peu en une démission devant la vie entière», du psychothérapeute P Daco, dans les triomphes de la psychanalyse (juin 2013), on ne l’y trouverait pas dans ce schéma tant il est sur tous les fronts à la fois, avec tous ses personnages différents pour défendre la cause comme pour plaider l’intelligence, le savoir. Cet homme défie une fois de plus Daco dans les prodigieuses victoires de la psychologie : «il est pénible de constater que beaucoup d’hommes ne sont rien, face à ce qu’ils pourraient être» /mars 2014, Mérilien est étonnamment trop étendu pour cet aspect de la thèse. La réalité est telle, le professeur Mérilien est complément d’objet indirect de l’activiste du syndicaliste, mieux de l’artiste qui est aussi vivant en lui que le mélomane averti qui malgré la force de la vague razin est amant du piano.
Syndrome de petite taille, complexe de Napoléon, préjugé, théorie du géant, peu importe nos préjugés, allez donc visiter en face aussi dans la Métaspora essai sur les patries intimes de Dr. Joël Des Rosiers Ph. D. pour comprendre la géographie du cerveau, ses composantes chez le professeur Josué Mérilien. Le prof touche combien de cieux dans son esprit pour qu’il se sente devoir les atteindre physiquement, je ne parle pas ici du fait d’accepter de ne pas accepter son corps, mais de l’architecture, de la géographie des besoins du cerveau en influence sur le corps, qui le font passer pour violent ou de préférence incompris. Non seulement un incompris, mais le vrai génie rare d’un activiste incompris doublement, car par les siens aussi, quand il est déjà à l’autre bout de l’action, en train de concevoir la prochaine étape. Si Jean-Pierre Bailly le voit comme bon ministre de l’Éducation, ne serait-il pas plus à sa place chez le législateur au sein d’une assemblée nationale, rentrant la rue dans une institution afin de réparer les torts et de les prévenir, mais aussi, occuper l’espace du génie législateur dans le but de freiner la bêtise à la source au Parlement tout en rectifiant les bosses et en épurant des scories, l’action parlementaire savante dans un pays qui a besoin de ses ressources et de ces ressources utilitaires. Appliquer la pédagogie ici-là. C’est peut-être de là que l’on reconnaîtra Haïti Éducation à la citoyenneté de J Mérilien qui étonne une fois de plus avec vente signature en : France, Belgique, Suisse ; association d’enseignants, union de normaliens…, etc.
C’est de là l’homme qui finit par étonner que je récupère par une chronique tardive. En outre, est-ce que Josué Mérilien a intérêt à se chercher sur le terrain un véritable bras diplomatique, plus qu’un langage qui serait souhaité par ses amis étrangers, oui. C’est déjà ça la transition intelligente qui agit dans l’après 9 juin 2019 quand tout un peuple s’est levé pour changer son destin. Il ne s’agit plus là de chasser l’évacué, mais de rentrer prendre possession du fort et de cette hauteur du mât élevé au standard du changement revendiqué. Avoir le courage de saluer le départ ordonné protégé du sortant afin de ne pas sombrer dans le même creuset que lui auparavant. Le fort ici étant la foi nationale qui rend tout citoyen patriotique, donc sans distinction sans discrimination. Josué Mérilien qui cite Jean Jaurès pivot de l’Humanité (presse) dans l’ouvrage ici cité, et qui nous dit dans lequel ouvrage, a l’obligation de faire fructifier son cours de philosophie dans la pratique de l’évolution du mot révolution. Le diplomate dont celui de la France ici mentionnée comprendra que la politique insolvable chez lui qui produit le ‘gilet jaune’ étalé sur un an ne peut pas être un comportement digne d’une charte de revers diplomatique pour camoufler un problème interne par la création d’un autre dans un pays souverain. Josué Mérilien en est-il capable de ce partage de compréhension, je crois que oui en appréciation stricte, à la suite de conversations.
Hélas, si Haïti ne connait pas mieux ses enfants que l’étranger indifférent qui les ignore, le professeur Josué Mérilien est invité sur plus d’une tribune prestigieuse à l’extérieur du pays pour son savoir pour ses travaux présentés en conférence. Pour le syndicaliste en action. Josué Mérilien me raconte l’anecdote vécue avec l’enseignant malgache, et l’autre confrère, lors d’une conférence internationale sur l’éducation en Europe. Celui-là vend à celui-ci le tome I, au grand étonnement de Josué Mérilien. Comprenons que la République présidentielle grande dépensière de per diem met à risque ce normalien à chaque fois qu’il y a une manifestation de revendications. Un jour il se mettra à produire des bréviaires de révolution à la place de l’éducation.
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur édition du 20 novembre 2019 Vol. XXXXIX No.45, et se trouve en P. 12 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/11/H-O-20-novem-2019.pdf