DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- La Lettre du Sénateur [AU SÉNATEUR MITCHELL McCONNELL] qui n’a pas lieu
- Entre (), Legault-Aruda a produit plus de 5,260 morts (COVID-19) au Québec, fermons-les ().
J’ai souvent dit Haïti la diplomatie d’abord [mis en contexte dans Haïti la diplomatie d’abord V/S la diplomatie d’Affaires : entre réalisme, égalité et mensonge, cité dans l’Empreinte des canons diplomatiques de la diplomatie haïtienne ou HLDD’A-1/3 qui met lui-même en lumière Haïti nouvelle ou la série des grands procès de l’Histoire]. Nous venons de rater l’occasion, évidemment en un clin d’œil le sénat par la voie d’un sénateur s’est pris pour la présidence dans l’affaire G Floyd assassiné publiquement par la police à Minneapolis, caméra témoin. Tout le monde veut répondre s’insurger, revendiquer, mais le sénat par la voie d’un sénateur s’est exprimé publiquement par vidéo pour rater une fois de plus le coup, en lâchant statut de sénateur, même en ragot au club des amis, quand autrefois avec le sénateur Benoit dans l’Ambition Benoit se croyait président, pour aller trahir Haïti : complainte malsaine près de congressman américains à DC et, enfin se révéler candidat perdant aux présidentielles par la foi d’un parlement sans racines qui prétend dans son préambule constituer un réservoir de compétences. Lequel Parlement même avec les extravagances de Michel Martelly président qui voulut se faire voir par Obama pour nous contredire, n’a pas su amener Barack Obama à Vertières tel que je le décrivais dans Pourquoi Obama n’a pas été en Haïti entre symbolisme et réalité (publié chez Diva International magazine en août 2012 ), pour étaler notre échec diplomatique [quand il s’habillait au Tibet bouddhiste sans complexe] et le manque de vision qui allait par cette faiblesse d’Obama en ce temps-là, aboutir à la rhétorique raciste de la police connue aujourd’hui. C’est donc avec un autre article publié le 20/02/2012-P.4, intitulé : quand Michaëlle Jean proposait au Canada de briser les solitudes avec une formule canado-haïtienne ; quand Ulrick Chérubin le fait à Amos dans un rapprochement avec les indigènes, et aujourd’hui alors, quand diaspora, duvaliériste, lavalassien, républicain, Haïtien, Dominicain, même terre même île ! Pourquoi Baird nous parle de crise, où je concluais ainsi : L’Afrique nous regarde avec ses yeux de 1960, Haïti n’a plus le droit de rejeter un seul de ses enfants, je dis ici, le résultat est là.
Voici donc la lettre du sénateur qui n’a pas lieu.
La lettre [diplomatique] à Addison MICTHELL McConnell
- Sénateur McConnell, Sénat des États-Unis d’Amérique, Capitole-Nord, Washington DC.
- De : Sénateur […], Sénat de la République d’Haïti au Parlement, Port-au-Prince.
Monsieur le sénateur, plaise à Dieu comme inscrit sur la monnaie nationale de votre pays : «in God we trust», de recevoir la bienveillante lettre d’un sénateur d’une autre République amie des États-Unis d’Amérique afin de faciliter la compréhension dans le cadre d’abord de l’International Union Parlementaire (IUP) quoique votre pays n’en soit un membre régulier, par les vertus de la convention de Vienne sur la protection des citoyens de l’État d’envoi dans un pays de l’État hôte. Je cite l’exemple des citoyens haïtiens habitant aux États-Unis d’Amérique. Ayez l’assurance, je vous le certifie au nom de mon pays, la République d’Haïti en l’occurrence, que cette amitié devenue fraternelle à plus d’un égard, reste et demeure au beau fixe. L’actualité en outre me réclame dans les cordes épistolaires afin de vous introduire dans ma démarche personnelle auprès du questeur du Sénat chez nous, sur les sujets qui concernent nos deux pays certes, mais sur les deux institutions auxquelles nous appartenons. La sécurité de nos citoyens haïtiens domiciliés et de passage aux É.U. répond-elle, d’après les normes conduites par le Sénat des É.U. d’Amérique, dans ses commissions ?
Monsieur le Sénateur, j’ai dans le cadre de mes responsabilités d’élu, le sentiment de fournir des garanties à mes pairs nationaux dans un premier temps, au Parlement haïtien dans un second temps, et techniquement par la voie de commissions sénatoriales concernées, afin de continuer à évoluer dans le sens des conventions internationales et bilatérales signées par nos deux pays, car les époques changent au gré de l’histoire et je compte répondre de la bonne amitié du bon voisinage de nos deux pays respectifs, que ce soit dans les relations à l’IUP partagées avec d’autres États, que dans nos ambassades et consulats respectifs afin de contribuer au maintien de la stabilité de la région que nous prônons et partageons.
Permettez, Monsieur le Sénateur, que je vous rappelle comment est perçue votre éloquente nation dans les affaires qui touchent à l’évolution des droits de l’homme, aussi loin que dans le prisme du monde globalisé.
Le monde nous observe, et comme vous le savez, les hémisphères comme les continents amènent souvent les scories de l’histoire. Par exemple, l’ère nazie que votre pays a combattue avec une grande victoire à laquelle oh combien d’Haïtiens ont participé. Celle à vos côtés au Vietnam, en Iraq. Je me garde de citer certains noms dont les familles ont été accueillies par la suite aux États-Unis d’Amérique. Nous savons tous que bien avant notre indépendance en tant que pays souverain, l’Haïtien depuis Saint-Domingue a toujours aimé les États-Unis d’Amérique.
Puisse un jour vous veniez visiter ce pays qui saura vous accueillir, comme nous le faisons avec tous gens de bonne foi, afin de constater la valeur du spectre de l’amitié haïtienne.
Votre pays occupe une place spéciale dans le cœur de tout Haïtien, fut-ce t-il qu’il soit né ici ou, ailleurs à travers le monde. L’église baptiste américaine connait bien la foi des Haïtiens.
Monsieur le Sénateur, ce n’est pas un doute dans ma conscience que je nourris, mais c’est la certitude que je veux affirmer à tout visiteur de toute origine, que nos deux pays sont plus que des alliés, mais des défenseurs des droits de l’homme, comme nous le chantons aussi depuis l’an 1804 qui a suivi la déclaration solennelle de notre indépendant dans un monde aujourd’hui inter polaire et globalement tissé serré.
Monsieur le Sénateur, votre voix me suffira pour signifier à mes pairs de la valeur des droits et libertés que vous cultivez dans la noble institution que représente le Sénat des États-Unis.
Je vous salue et je vous prie de bien vouloir transmettre mes respects à la présidente des Représentants, en l’occurrence Madame Nancy Pelosi siégeant à la tête du Congrès.
Que Dieu bénisse l’Amérique!
- Fait à Port-au-Prince
- Envoyée par les voies haïtiennes
- Aux bons soins de l’Ambassade des États-Unis en Haïti
- Signé : Sénateur […]
Pourquoi je publie l’erreur de cette absence de protocole entre sénateurs amis ?
Voilà ce que j’ai publié en novembre 2017 sous le titre de : Québec Saisons Caponne par la même rubrique courante en citant Gérald Exantus Alerte (déjà cité au début de novembre dans Un enfant de Lemiso en coulisse au Parlement à Ottawa, sur l’affaire citée dans cette colonne) ainsi : Ou, tel que compris par Gérald Exantus Alerte. Aller en lente commission parlementaire pour désamorcer une crise grandissante ?
J’ai parachevé : Grâce à l’ouverture oh combien utile que Donald Trump a obligée en forçant le monde accusateur à se regarder. […] Trudeau en initiant le dossier des «femmes autochtones disparues et assassinées», est un indice révélateur sur ce biais systémique sociétal terrifiant pour le Noir. Ça ouvre un biais sur la réalité des enfants des Noirs soit avec des femmes autochtones, soit avec des femmes blanches. Richard Hétu en dira-t-il plus sur le statut-Noir, un jour, dire quoi à qui le savait ?
Voir Justin Trudeau en génuflexion à plus d’une reprise, est-ce pour George Floyd lâchement assassiné publiquement par un policier aux É.U., assuré par une caméra complice, à la suite de son correctif sur le personnel haïtien en santé sanitaire dans la gestion de COVID-19 où Québec accuse plus de 5260 morts par négligence dans la gestion prévisible, ne peut donc étonner. Quand on entend la sourdine de réflexions passées présentes de François Legault à qui l’on assimilerait aisément la Meute-Québec. Gestion où l’on voit les dégâts causés dans la famille haïtienne surtout à Montréal et environs quand les travailleurs de la santé ont été exposés, volontairement mis à risque pour la gestion grabataire et désinvolte tant de Legault que de Dr Aruda à la direction générale de la santé publique (Québec). Je me demande pourquoi le sénateur haïtien […] n’a pas écrit tant à AM McConnell qu’à la même institution canadienne, sur l’affaire de la protection du citoyen haïtien dans le pays hôte, selon les termes de la convention de Vienne adoptée, et en vigueur !
Je disais aussi dans Saisons caponne : Comment en mesurer le portrait ? Qui ne sait qui ignore aujourd’hui l’état du Barbarinisme de la société tant au Québec qu’au Canada, dans le dossier des agressions sexuelles systémiques cachées […]. Libre alors d’imaginer le poids du racisme systémique caché exercé contre les Noirs, dans ce monde de Saisons caponne.
Ce n’est sûrement pas E Dubourg qui va encourager une démarche visant à ce je disais alors : faut-il poursuivre au civil au quotidien collectivement, cas par cas réclamer réparation ? Enrayer la machine systémique infernale de justice dormante, augmenter relativement plaintes et procès. S’assurer de statistiques et de la convocation de l’État ici et ailleurs ?
Si Justin a su se rattraper depuis le début de cette année en cours, Haïti est par contre par la présidence, responsable de la mauvaise image à Minneapolis quand Jovenel Moïse et sa clique de délinquants de détraqués ont voulu assassiner la personnalité politique montante qu’est Jean Jackson Michel.
Le sénateur […] gardant le silence par rapport à son pair au Sénat américain, savait-il au préalable que Mitch allait lui répondre sur Jean Jackson Michel protégé aux États-Unis, contre la loi des bandits de Moïse Jovenel [lire la note au commissaire Clamé O Daméus de l’époque sur l’Affaire Jean Jackson Michel en prison, à travers cet hyperlien], c’est déjà là une triste affaire quand tout sénateur en Haïti se fait complice par le chèque reçu encaissé tandis qu’il accepte comme à l’époque de Duvalier humiliant la République d’Haïti par sa folie de malade mental, par la même vertu de l’ère Kissinger, la terreur, la même terreur ?
Je ne vais pas complaisant avec l’administration ni le leadership de Justin, dans Bravo Maduro à Caracas, mais sans ovation debout/25-05-2018, je voyais ainsi la situation : c’est ainsi que l’erreur de la diplomatie canadienne est d’oublier. Se laver de l’intérieur serait mieux. Car les affaires de corruption et de racisme systémiques remontent bien plus loin que le scandale des commandites de l’école libérale renouvelée. Ottawa cache tant ce problème réel des agressions sexuelles subies par les autochtones et les Noirs pénalisés par les tours de passe financière d’anciens ministres et de maires dans des affaires de collusion….
Je pleure déjà la réponse de Sénateur […] : ah, le président du sénat, le questeur. Le chèque ?
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. L No.23 New York, édition du 10 juin2020 et se trouve en P.12, 13 à :
http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2020/06/H-O-17-June-2020.pdf