Le Golan est le Prix Syrien à Payer de la Russie

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Le Golan est le Prix Syrien à Payer de la Russie

Entre (), Gabriel le frère de jòv, reçu par Luko Désir, a-t-il dit la vérité : Jovenel Moïse est-il réellement le président incestueux dont la femme du premier lit serait sa sœur, et le fils Joverlein ? Cette femme aurait-elle alors menti au Canada sur son passé ? Fermons-les (). 

Golan. Quel nom célèbre dans l’histoire au point qu’Israël vienne rajouter le point manquant sur la géographie mondiale. Annexion ! Moscou a-t-il annexé aussi sur son parcours comme  Pékin plus fort d’ailleurs, le tenterait ou, la France outremer existe-t-elle aujourd’hui encore ? Saddam avait-il tenté au Koweït, à Riad ? Israël a malgré tout eu un Golan réduit, réduit sur le Golan étendu. Réduit sur un butin de guerre. Car c’en est un qui plus loin, est russe, perse et

Erdogan tente aussi sa partition pour une autre répartition. Le Golan occupé n’est pas un gain.

Explorons, le Canada est-il en litige avec la France  pour St-Pierre-et-Miquelon ? Londres est-il en conflit avec Argentina qui lui réclame les îles Malouines ? Il faut donc comprendre ici qu’Israël défend un principe de paix et protège même le Syrien par cette annexion si on doit l’appeler ainsi après la Russie à Damas, l’Iran aussi. Le Golan américain est un cadeau russe.

C’est le prix de la présence des autres qui se plaignent pourtant de celle d’Israël au Golan.

Israël ou la sécurité au guichet

Plusieurs éditions qui se sont publiées depuis que je préconise une avancée légale sur le Golan  afin de créer une zone tampon élargie comme les effets de la première annexion. Personne ne se plaint ici d’être victime, sinon Bachar qui en a trop mis au sein du peuple syrien. J’ai déjà en 2011 suggéré que les US comprennent la nécessité pour Israël et pour la paix, que le Golan devienne légalement israélien afin de repousser la frontière-tampon vers l’intérieur de la Syrie qui a carrément utilisé des armes chimiques contre un peuple sans défense. En complicité…. Je réitère, Barack président c’est du passé, il n’avait pas su faire, nous vivons un autre temps. Israël offre plus de garanties dans le contexte même de la charte des UN, Berlin le sait, c’était la guerre si l’on considère la perte du califat, Damas doit subir les conséquences.

Je remonte à Décevoir la raison ou soutenir l’enfer  ou je disais : je le répète depuis 2013, Israël devrait être soutenu afin de résoudre le problème syrien, Poutine n’est pas notre homme de confiance[…]. Autres considérations iraniennes internes : le pseudo Perse qu’est Hassan Rohani ne l’a-t-il pas lui-même fait par rapport à Mahmoud Ahmadinejad ? […] le temps pour mieux faire, il s’est résolu à Damas, qu’à cela ne tienne, il faut fixer le pendulaire.

Dans la Lèpre de Damas publié en 2016, j’ai évoqué l’ouverture des frontières israéliennes au plateau du Golan, aux réfugiés syriens. Je ne suis pas l’actualité, mais je l’ai anticipée.  

Dans l’Onction Pelosi au Congrès américain : est trop tard en janvier 2019 [Le président dit quitter la Syrie, l’Afghanistan pour avoir vaincu ISIS, mais sa requête personnelle trompeuse contre le gré à gré de l’administration précédente dément son verbe, car l’Iran si elle est une menace, il est envahissant en Syrie et menaçant pour Israël, car Bachar est réputé être… la ligne rouge dépassée]

Dans Justin doit réviser à la hausse l’action militaire canadienne en Syrie Il est clair que […]. Si Israël s’est retenu, bravo, Trump, Macron est au moins plus claire ici : « Solidaire dans la tempête ». L’enfant malade du soviet a intérêt à ne pas se leurrer, nous sommes prêts pour la guerre, celui qui menace l’Amérique commet une erreur. Il menace toutes les Amériques en dépit du primo Maduro. […] qui ne le savait pas si ce ne sont ceux qui ne doivent jeter la première pierre. Il ne faut pas perdre de vue la réalité, mais aller plus loin : économie de guerre. Guterres perd là carte et droit de parole. Le dé est pipé.

Dans http://internationaldiplomat.ca/page/2/?s=syrie je disais dans ce contexte que l’échec de Barack Obama en Syrie impose aujourd’hui une nouvelle redéfinition de l’Américanisme en soi, mais à travers le monde. La rhétorique de la guerre n’est du passé, il faut s’attendre à un prix pour Bachar et la Russie devra soit concéder, soit affronter […], l’Amérique non plus ne peut reculer n’y s’y refuser. Car un beau jour on verra l’étranger pénétrer dans nos portes avec arrogance.

Je suis contre le principe-Guaìdo à Caracas, mais Moscou n’offre pas mieux.

Et, par ailleurs l’ouvrage du journaliste Romuald Sciora, l’ONU dans le nouveau désordre mondial, s’il fait dans le selfihs-chronicle, relate sans détour, l’échec du multilatéralisme inerte et de déclarations molles. Les temps sont marqués […] de plus en plus critique, et ce par la faute du Canada aussi.

Dans l’Ambassade caustique en réponse : de Tel-Aviv à Jérusalem l’ambassade caustique en réponse. Quoi de plus provocateur, je l’assume. Comprenons une chose en outre, il y a en tout un prix. Ce prix a une valeur. Cette valeur a ses raisons. Ces raisons, confidentielles, on se l’entendra dire, sont impératives. Ce qui n’est cependant confidentiel, la fratrie à Jérusalem est incisive en soi, tribale dans ses ambitions, depuis plus d’un millénaire. Ce n’est donc une corrélation de décennie peut-être plus, qui va déranger par-devant Dieu. […] l’homme veut l’Éternel Dieu foudroyant. La problématique est ici pour nous de faire comprendre à la Syrie de Bachar, à l’Iran, aux Russes de Poutine et surtout à l’œil bouddhique chinois que le terrain est pris. Et je concluais ainsi : il faut juste ce poste de contrôle, d’observation. Assurer la vitalité, la sécurité. Le djihadiste voudra ma tête, mais il faudra venir la chercher. Il justifiera ainsi l’option de l’ambassade caustique.

Et enfin dans Damas frappe prévisible frappe divisible : je le vois à titre personnel, j’assume. La frappe tant attendue, plus que nécessaire, impérative, Damas n’en croira. On ne joue au paratonnerre dans l’orage. Une frappe conjointe israélienne eut été une foudre utilitaire. Mieux que Bachar, tel monde a compris le message utilitaire : couvre-feu sur Damas. On rentre en guerre « par le bras armé de l’Éternel », dirait jadis le roi David. […] Acta non verba. Paris se terre dans un silence relatif de surprise. Salomon savait trancher a fortiori en situation délicate.

Je ne suis donc pas en rupture ni étonné sur la nouvelle histoire du Golan israélien, mais déçu. Il fallait aller plus loin, car Téhéran va jouer au gardien califat sous les ordres de Moscou, loin de Moscou, là aux portes d’Israël.

Cela n’a rien à voir avec une présidence qui se croit fanfare, une chose à la fois, c’est un choix conséquent, mais si peu trop peu, pour l’enjeu.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 27 mars 2019, et se trouve en P.7 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/03/H-O-27-march-2019.pdf

Autres articles sur le sujet :

La lèpre de Damas

L’Onction Pelosi au Congrès américain : est trop tard

Justin doit réviser à la hausse l’action militaire canadienne en Syrie

Décevoir la raison ou soutenir l’enfer

Damas frappe prévisible frappe divisible

Damas entre désastre et irresponsabilité russe

L’ambassade caustique en réponse