DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
- L’ONU est Caduc, le Vainqueur de 45’ en Faillite, Plus de Morale !
Entre (). Qui n’aura remarqué le silence du RU, d’Israël, du Canada, dans l’affaire des Guckloch (judas en allemand), collabos, qui hantent les relations onusiennes ? Nul ne peut cependant ignorer le silence du secrétaire général des Nations Unies. Pourquoi ? Un pays a-t-il déjà signifié sa raison de tuer légalement, pour sa sécurité et de là, la peur de Snowden ? Ce qui s’en suivra a déjà son lexique : licencieux, scandaleux, amoral, malhonnête, immoral, malsain, honteux, déréglé, impur, indigne, vicieux, sans scrupule. Fermons les ()
Le débat est clos, il faut négocier. Comment plier bagage, rentrer chez soi. Quand imposer lourdement le citoyen payeur pour des agences de sécurité devient alambiqué, la raison d’État a déguerpi. L’Égypte, par exemple : Printemps arabe ? FAUX, c’est le mouvement giratoire de l’armée. London. Si bravo, dit-on, pour quelle conscience ? La diplomatie version 45’ est en faillite par manque d’intelligence. Son génie ? Alors, révoquons-le. Il a fallu renverser un nazi en 45’ pour terminer une guerre safranée. Il faudra sanctionner plus que les UN pour arrêter le Guckloch, Judas barbare qui ose espionner son propre citoyen et prétendre le protéger. Contre lui-même. Une mode perverse. Haïti prendra acte de la caducité des UN, son secrétaire général n’aura désormais qu’un pouvoir, celui d’expédier les affaires courantes. Regardons avec nos proches voisins la RD, avant tout autre chose.
Le pacte RD est-il viable
La question est intuitive, car Haïti se retrouve, apparemment, sur le même axe sensible de l’avant- guerre1 jusqu’au post-crise2. Ce n’est pas une fumisterie, je pourrais proposer Hans Schmidt-The United States Occupation of Haiti 1915-1934. Ou l’urgence absolue américaine d’occuper le tarmac AITL post séisme, inhiber les aéronefs français. D’alunir. L’argument n’est pas mesquin, Chinois, Européens, Français, ne sachant encore dimensionner la catastrophe haïtienne, se sont tous hâtés pour mesurer un pied militaire sur cet ancien parcours colonial, dans l’espoir, comme un nazi-1917, instaurer une base symbolique, vitale sur une côte névralgique de l’Amérique. Cela pourrait paraître farfelu, en effet, mais il faudrait se référer à des documents d’archives(US) déclassés pour mieux saisir le syndrome NIMBY de cette présence militaire. Puis, le rapport Ki moon. Pourquoi Clinton et non pas Kofi Annan ?
Le cinéaste Raoul Peck est partisan et Préval, sans crédit, par contre, le documentaire reflèterait une certaine réalité dans l’affaire Mullet-Préval. Un pays sans président est prenable (pronunciamiento-2013 en Egypte). D’une part, et, d’autre part, c’est carré- ment un plan conjoncturel-William Seward 1867, d’annexion de la RD. La lecture Snowden éclaire. Haïti-RD, même panier. Le ni- veau de corruption (sénateur Bautista à l’image de MAN-Panama), servirait de prétexte officiel, comme sous Borno-Dartiguenave. En fait, les négociations haïtiennes-Chavez et post-Chavez, inquiètent pour cette sous-région rapprochée. Maduro a d’ailleurs tenté une réplique récemment, à la déclaration d’Obama. Le flirt soviétique période guerre froide éclaire suffisamment avec les méthodes-Kissinger. Alors, le président Martelly possède-t-il l’étoffe d’un 15’/45’ ou, ira-t-il vers son creuset pour adoucir les énervés de l’implosion ? Puis, pour un pacte avec la RD !
Cela peut paraître tellement farfelu comme remarque, que dire d’une notion ? Mais, les Américains ne sont arrivés en Haïti pour une réforme par solidarité chez les barbares. Aujourd’hui encore, j’entends en écoutant, par exemple, une émission de radio haïtien- ne (Oméga) à New York, ces commentaires de l’animateur qui nous dévalorise pour épouser la tentative d’annexion américaine comme modèle de réussite. Ce n’est pas ce que révèlent les archives nationales profondes quand on expulsait les Allemands du pays. Nous nous croyons loin de la Luftwaffe, mais nous étions si proches d’un plan d’annexion. Les Américains auraient tenté d’annexer à son tour la RD, alors que nous croyons à une plus grande intelligence du voisin frère. Tandis que cela faisait partie d’un plan démembrement de l’influence européenne dans un contexte géopolitique, par l’instauration d’une annexion tentée mais malheureusement incomplète de part la nature haïtienne. En fait, les crimes, comme Péralte par exemple, si Conzé l’a vendu, le Yankee ne se voit pas coupable de crime, puisqu’il nous voyait comme non civilisés. Donc non concerné par le droit, l’amour, la paix, la raison, etc. Une récupération, tout simplement le prolonge- ment caché du Code noir évincé. Les archives américaines parlent mieux que nous ne le saurions personnellement.
L’ONU est-elle effectivement morte avec Ban Ki moon ? D’ailleurs, je l’avais déjà dit sur le Réseau HEM Canada, quand il s’agirait de mettre une femme à la tête des Nations Unies pour obéir à cette volonté d’un pseudo Gender Equality. Ki moon avait préféré offrir ONU FEMME à Bachelet. L’œuvre, l’ONU, n’avait donc su dépasser son créateur, les USA. Cette formule au génie périmé, ne fonctionne plus, mais suffoque. Car mortellement atteint le 11 septembre 2001, le modèle l’a suivi par défaut. Je l’ai aussi dit depuis Québec-2001, si l’Amérique ne se recrée, elle ne survivra pas. Tenter une simple lecture de la réforme sur l’immigration, qui dans les faits est déjà en application partielle, on a changé le terme illégal par sans document, pour ne passe commettre par devant la loi. Mais, le US MUR de BERLIN qui criminalisera désormais toute immigration illégale, loin de combattre cette forme d’alimentation en immigrés, est un signe, plus que de perte de liberté, mais d’assurance.
Un exutoire. La France aux UN n’est plus un crédit. Ce que Merkel devrait comprendre, car ni pour l’Europe. On ne peut avoir peur toute sa vie par la faute regrettée de nos vieux. Nous ne pouvons non plus tolérer une insouciance, par le crédit acquis dans un autre pays. Le monde est large, mais les nations sont réputées unies. Si ce n’est le cas, chacun pour soi, tel est le jeu que les autres craindraient que le président américain démontre à son tour. Dieu pour tous, mais pas exclusif sur un billet de banque ni dans une déclaration de guerre politisée. Certains pays ont aussi, Dios Patria Libertad. Si ce n’est le même Dieu alors basta. Si ce n’est la même liberté, alors basta. Basta quoi ? Basta la patrie de l’autre, il n’y a pas de patrie avariée au crédit de patrie favorisée, comme la sous-région dénoncée par Maduro. Haïti est concernée.
Pourquoi ? Nous découvrons malheureusement que les États-Unis ont beau vouloir se montrer créateur, nouveau monde, qu’ils sont restés prisonniers de la mentalité française, républicaine et du colonialisme. C’est plus que dans la couronne britannique, l’essence de la pensée hégémonique républicaine américaine qui n’est le gain par la bravoure, mais par défaut sur la faiblesse des autres. Je cite Robespierre : «périsse les colonies plutôt qu’un principe». C’est malheureusement là où Obama a péché, sur le principe du droit. Snowden ne s’est plus senti en sécurité en tant que citoyen américain, sachant ce qui lui était demandé. Pensons. À qui peut servir toutes ces informations quand comme Snowden, un fonctionnaire part chez lui dans son intimité. Il est débriefé et oubli tout jusqu’au lendemain pour reprendre le travail. Pire quand il est en mission payée, per diem, aux frais du contribuable qu’il espionne.
Cependant, par-dessus tout, les cons de Washington auraient dû savoir que le numérique ne réclame pas d’être un Snowden pour savoir lire. Mieux, pour le lire. La rétention de cette mémoire dépasse la capacité de lecteurs spéciaux. Et, quand je disais cette notion US est un véritable Capharnaum pour ce Babel, la vérité va encore plus loin dans son étalage. C’est-à-dire la démocratisation de son utilisation. Il est trop tard pour des cons. D’ailleurs, les Allemands ne possèdent-ils pas la capacité de prendre le contrôle numérique, état, plus ses machines. Allez donc voir de plus, le nombre de naturalisation d’Américains d’origine allemande après la 2e guerre, qui sont-ils en réalité alors que l’on s’inquiète d’un autre parcours colonial par effet de racisme contre les descendants ibériques ? L’Amérique n’a tout simplement pas protégé ses enfants, se surestimant du fait de la défaite nazi, victoire par défaut, mais non victoire par l’intelligence.
Non, il fallait plus. La collusion canadienne depuis les villes rives Nord jusqu’à Montréal, le maire crakeur à Toronto, via le sénateur Brazeau et, la caisse secrète du bureau de Harper géré par Nigel Wright qui aurait payé pour le sénateur fautif Duffy, démontre hors de tout doute que le pouvoir est resté excédentaire entre les mains d’un petit groupe d’abuseurs au détriment de la démocratie tant réclamée, et de la société. De l’humanité. Il y a eu abus. L’ONU n’a su prévenir ni prévoir, que dire de réparer.
Il ne nous reste si, nous voulons vivre encore ensemble, créer l’OEN, c’est-à-dire, l’organisation des états nations. Car, de toute évidence, les Nations Unies ont accepté sans mot dire, la violation du principe d’immunité, 1, depuis cette affaire d’espionnage at large des Américains, 2, cette affaire du président Morales mis en péril. C’est clair que certaines nations ne seront pas des états et certains états ne seront pas des nations.
Pour mieux comprendre. Qui est aujourd’hui alors le président en Haïti ? Dans les faits, Clinton ne saurait bénéficier d’un plus haut niveau de sécurité que le président en fonction. En êtes-vous sûr ? Absolument.
Histoire, Hans Schmidt : P- 110 «Butler, who as commandant of the Gendarmerie was nominally subordinate to President Dartiguenave, was not son scrupulous in the observance of protocol; while traveling with Dartiguenave, Butler slept in a bed while the president slept on the floor, and Butler enjoyed first use of their common bathwater». Hans Schmidt cite encore d’autres références. P-134 «But the Government of Haïti sent a very strong request that we continue the occupation, and that we have done».
lovinsky2008@gmail.com
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 10 juillet 2013 Vol. XXXXIII no.29, et se trouve en P.8 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/10/H-O-10-juillet-2013.pdf