SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini
- The MAM
- Un film de Rod Serling, mettant en vedette James Earl Jones dans le rôle du président
Vous aviez sûrement connu James Earl Jones dans Coming to America sorti en 1988. Il a joué le rôle du roi Jaffe Joffer, le père du prince Akeem (Edy Murphy), avec le fameux Arsenio Hall que l’on reconnaît de son nocturnal Arsenio Hall Show par la suite. Il faut s’avouer que de ce film-là, une belle collection de têtes d’affiche va briller de tous leurs feux sur le grand écran. Je parle de : Madge Sinclair (la reine), Samuel L Jackson (le braqueur), Cuba Gooding Jr. (dans le subway), John Amos (Clay McDowwel), etc. Même la chère Haïti en a produit sa vedette. Oh, la belle Garcelle Beauvais tient lieu de référence encore à Beverly Hill, je concède d’avoir gratté sous son thème de référence picturale de Playboy pour réaliser le montage graphique du poster de Le bruit de la dernière nuit publié en oct. 2013. La roue tourne, tourne encore.
Que de littérature pour James Earl Jones. Mais, ça vaut le détour, car la présentation d’un personnage après ce film en 1972, soit James Earl Jones dans Coming to America où il a brillé de tous ses feux comme le roi Jaffe Joffer, me laisse penaud, ne le découvrant à tout hasard que dimanche soir dans The Man. J’ignorais cette performance pourtant vieille de seize ans plus tôt, tandis que je surveille James Earl Jones dans son évolution, là où je surveille tout ce monde aussi, sur la route du cinéma comme chronique personnelle. Quelle surprise !
Imaginez le président des É. U., issu du sénat par la faute du destin. La mort du président élu, du speaker of the house décédé avec lui à Francfort en Allemagne, du vice-président frappé par un AVC, et d’une loi amendée qui a décidé que c’est le président pro tempore du sénat qui deviendrait président des É. U. dans la liste de succession des personnages élus et vitaux. J’aimerais tant ça dans mon ego, pour un rêve dans le sommeil où je me réveillerais président des É. U. et niet ne me l’aurait enlevé, car enfermé et protégé dans ma bulle latente endormie sur l’oreiller du pouvoir. De là où je dors seul, seul défaut. N’est-ce pas formidable ce destin que je ne sais voir de ma vie, à moins de produire mon propre film et d’être l’acteur.
C’est dans ce contexte que je propose ici, en chronique dépassée, le film dont le personnage va hanter mon ignorance, car The Man est ce qui se passe sur un laps quand on se surveille.
Le film est-il dans son contexte, une propagande anti-russe
Placé dans son contexte, où c’étaient les Soviétiques à l’époque, oui puisque le Russe n’a pas dans son plan contemporain, une alternative légale stricte qui serait acceptée sans broncher, par exemple, un opposant élu, dans cet ordre qui prendrait la succession de Vladimir Poutine mort d’un accident à l’étranger. Ce serait la guerre ouverte pour le pouvoir, la mort des uns, l’internement des autres, disparition comme recette. Si l’on ne visait un pavé dans la marre russe en 2019, alors, la propagande demeure comme une forme de prémonition post event quand l’URSS s’est effondrée loyalement pour devenir la fédération russe. Tout court, je suis américain. Il n’y aura jamais un tel scénario russe même dans mes rêves d’oreillers.
Donald J Trump comme président aura hélas servi à quelque chose sur le pavé. Car, c’est en cherchant le scénario adapté à un impeachment collectif à la Maison-Blanche (ce que j’avoue avec le plaisir clément, ne plus le voir circuler à New York en toute liberté; contraint de fuir à Shanghai après Ed Snowden à Hong Kong, puis à Moscou, assainir la vie à Manhattan), pour considérer la constitution américaine en vigueur, à savoir qui sera assermenté à Ovale Office à l’occasion, que j’ai découvert The Man, le film de Rich/Sterling. J Earl Jones est surprenant.
- Merci d’y croire !
cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 4 décembre 2019, VOL XXXXIX No.47, et se trouve en P.14 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/12/H-O-4-december-2019.pdf