L’Affaire WILBY ou le Faux Joint Statement ?

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

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Joint Statement. Ces deux mots vont-ils hanter d’un cauchemar accablant la vie de Wilby de Maryland, cela en a tout l’air. Joint statement est le libellé d’une note sans signature datant du 18 juin 2019, qui fait référence à Haïti. Wilby serait l’expéditeur d’après ce que dans le langage informatique on produit, un ‘screen shot’ offrant date, heure et document attaché. Contacté sur la plateforme Whatsap, Wilby de Maryland s’étonne de la communication et s’interroge sur notre identité. Il insiste afin de savoir enfin le lien qui me conduit à lui. C’est un homme peu rassuré qui répond par des interrogations. Elles semblent trahir une forme d’inquiétude. Je lui soumets alors la vraie raison de ma requête, deux mots : joint statement. Wilby reconnait rapidement la nature du document et ses adresses en haut à droite tout en niant savoir s’il est à l’origine. Wilby d’après nos informations, est un contact qui détiendrait une chambre réservée à longueur d’année à l’Hôtel Oasis (Haïti) et ferait partie d’un réseau qui prendrait sa source aux États-Unis après recrutement. D’autres noms sont cités dans cette nébuleuse : pasteur Garry Théodate, James Morell. C’est l’affaire WILBY. 

Y a-t-il une conscience républicaine nationale ?

Haïti traverse pour le moins ce que l’on pourrait appeler, une encéphalite politique comme crise existentielle. Le virus introduit dans le centre nerveux est, soit exporté en conséquence de 1804, soit importé, tandis que l’on croit à une antipathie collective haïtienne. La misère découlant de débuts assujettis à une gestion post-traumatique du Code noir, non réalisée, a souvent porté des fils du pays à trahir frères et nation ou à vendre l’âme avec le quêteur de trésors étranger. Celui-ci est soit envoyé, soit mercenaire. On trahit alors pour un visa pour une bourse d’études ou pour tout ce qui pourrait permettre de fuir les mauvais souvenirs. La religion a le plus souvent été la porte d’entrée. Depuis que Spencer St Jones a trouvé dans l’affaire de Bizoton (déc. 1863) sous FN Geffrard, la porte d’entrée qui grande faiblesse va en fait condamner le vodou en Haïti, en faveur des mercenaires des hérétiques. C’est la galère tandis que, je réitère à l’infini, le mens choir de Baldwin Wallace University  chante Lemiso. La conscience nationale a déserté par les eaux du Bois de chêne, par les eaux du Canal du vent, par les lignes aériennes qui mènent vers l’inconnu comme projet d’évasion : PASTEUR.

Pasteur Garry Théodate de Boston serait d’une connaissance adventiste à Montréal, la forme nouvelle de migration qui a cherché dans le temps, la troisième voie. Il serait un dérivé de la fuite (auditorium) adventiste qui avait juré de quitter…. On le retrouve depuis août 2009 à Santo Domingo dans les sphères politiques haïtiennes où l’ex-capitaine Elliott Roy exprima son malaise du fait de parler de l’avenir d’Haïti, à partir de l’étranger. Un document présenté en février 2010, déclaration finale du plan stratégique de sauvetage où l’on retrouve le sénateur (répudié) Rudoph Henry Boulos, le Dr. Réginald Boulos, Elliott Roy, défunt sénateur Dr Tuneb Delphé, Gichard Doré […] Danielle St. Lot, Dr Frantz Large, etc. Autre lien : James Morell. Grand débardeur de démocratie dit-on, Pasteur Théodate aurait d’après un contact consulté, une vie cachée dite vécue éloignée du regard. Wilby est-il de ceux-là ou, est-ce la religion de l’autre qui a chassé l’âme haïtienne pour le dominer, ou autrement ? Le lecteur intelligent saurait-il trouver par lui-même, Garry Théodate en est-il l’introducteur de ce ver, en Haïti ?

Mieux, quels sont ses liens profonds ou superficiels avec le Joint statement de Wilby ? Un curieux mystère est à moitié caché ou à moitié dévoilé, peu importe : quête aux dollars pour une démocratie-mérilan après neuf ans avec James Morell inspiré de la diplomatie-inepte.

Quels sont ses liens avec Nahomme Dorvil ?

La question n’est pas sans raison, Wilby a-t-il réagi en fonction de l’article citant Nahomme Dorvil ? Est-ce dans le but d’induire en erreur toute une population en tentant d’introduire un faux joint statement non signé ? Ceci, en engageant noms et bureaux de représentants élus américains ? Si nous ne trouvons encore de réponse auprès des personnes consultées, nos recherches nous conduisent par contre vers des pistes combinées. Elles démontreraient  selon toute apparence une forme de complot ourdi à partir de l’étranger avec ramifications à l’intérieur du pays que Dessalines et les vaillants de 1804 ont laissé en héritage, tout cela pour une poignée de dollars.

Ces pistes combinées nous portent à croire que l’affaire pourrait avoir des ramifications liées avec des pasteurs protestants de tout horizon, qui remonteraient aux temps où il y aurait eu une décision politique qui aurait fait perdre la maitrise de la HAITEL, par le sieur Franck Ciné, au profit d’étrangers depuis installés à la place, dont certains lobbyistes et famille que l’on retrouverait sur le conseil d’administration de multinationales d’opérateurs sans fil. Ils se font muets  dès que nous les approchons, que ce soit Nahomme Dorvil, Wilby, pasteur Garry Théodate, et, anciennement, Lucien Jura…, etc. Des observations surprenantes. 

Le lien Branchedor

Les axes Wilby-Théodate ne sont pas nécessairement établis avec le lien Branchedor. En outre, l’action se passe dans un même pays. Haïti, là où le commissaire St Lot Meneus accompagné de deux autres et un substitut, d’après plusieurs lettres adressées à différentes institutions du pays, se serait rendu. Une avocate en pratique a été violentée avec rage d’après le certificat médical du Dr Ronald George. Me Branchedor s’opposait légalement et légitimement à une apposition de scellés, par le juge de paix Hermano Alexandre. C’était en fait une visite musclée sur sa propriété qui lui servira de bureau légal plus tard. Question : le Département d’État américain, Washington, sont-ils commanditaires ou impliqués dans cet acte de barbarie judiciaire, de violence contre la femme, de répression politique sur un juré de Thémis, tandis que le joint statement de Wilby souligne des violences populaires contre un gouvernement ? Mieux, que cela saurait handicaper le support international.

Répression politique oui, c’est en interrogation, car Me. Mireille Branchedor est la principale procureure du citoyen Jean Jackson Michel qui a été incarcéré en détention préventive politique prolongée, sur la demande de Jovenel Moïse au moment où il était président. Fait récent, il a repris la plume et l’action politique de concert avec son ancien attenant politique, mis sous protection internationale. Me Branchedor a-t-elle donc été visée en conséquence ?

Cela n’accuse ici Wilby ou pasteur Garry Théodate, ni James Morell. …sont-ils contre 1804 ? 

Au moment de la rédaction de l’article, les Nations Unies sont encore en Haïti, sous la forme de la MINUJUSTH, après la MINUSTAH qui est la fille de la MINUAH. C’est donc une violation internationale grave sur une avocate, quand Dr Michelle Bachelet (ONU) Haut-Commissaire aux droits de l’homme a pu être présidente de son pays (Chili) à deux reprises tandis que Me Mireille Branchedor ne peut exercer un bon droit en Haïti par la faute d‘un homme accusé de malversation par plus d’un rapport administratif. Est-ce ça la promesse électorale cachée de Mike Pence à Miami FL ? Nous notons que l’opposition à l’apposition de scellés par un juge de paix a eu un coût illégal dans les faits.

Pourquoi l’affaire Branchedor n’a pas eu autant d’échos en République que le cas Arnel

Les confidences sont sérieuses et méprisantes : il faudrait payer. Il faut payer à un journaliste ou à un propriétaire de média pour faire sortir ou dénoncer une histoire de violation grave comme celle-ci. C’est la version de notre interlocuteur local. Il y a pire. Il y aurait aussi marchandage et blanchissage politique contre sommes, privilèges et voiture.

Il y aurait néanmoins des défenseurs honnêtes ailleurs dans ce pays et voici la version de Me Laimond JEAN PAUL, Avocat, Coordinateur adjoint de la MICIDDH : «l‘acte causé par le Parquet de la Croix-des-Bouquets contre Me Branchedor Mireille le 28 mai 2019  constitue une grave  atteinte à la liberté d’exercice de la profession d’avocat en Haïti. Jusqu’à maintenant ses effets personnels et ses outils de travail ont été illégalement et arbitrairement confisqués, si  nous ne révoltons pas contre la violation de nos droits étant qu’avocats, on va nous prendre tous comme des idiots et des imbéciles. Nous serons tous condamnés comme des complices». Pourquoi ?

Voici en bref la réponse de Me Mireille Branchedor exaspérée, à notre question : «Ils ont été débarqués comme des cheveux sur la  soupe, prétextant qu’ils viennent apposer une prétendue scellée sur ma propriété, accompagné du juge de paix Hermano Alexandre et sa greffière, trois policiers identifiés en uniforme, une vingtaine d’individus lourdement armés ce jour-la, sur ma propriété». 

Voilà pourquoi l’action de James Morell & consorts, rapporté comme étant du département d’État américain en Haïti, est une intrusion selon les principes. Ne ressemble-t-il pas à un mercenaire de préférence ? Il faudra en répondre dans les jours à venir.

Que fait donc pasteur adventiste Garry Théodate dans la réalité en Haïti quand il prétend pouvoir représenter un génie observateur d’élections ? Étonnant, pour aboutir à un simulacre truqué dans une petite bourgade pour affirmer : sans violence, mission accomplie. Il y aurait lieu de suspicion sur cet homme qui aurait un agenda modèle pasteur Church.

Quant à Wilby-de-l’Oasis, il a résolument pris la fuite, suite de notre requête d’information. L’affaire appartient désormais aux représentants du  Congrès cités, et au FBI.

De mon côté, c’est la pointe de l’iceberg que nous scruterons du haut de l’observatoire.


cet article est publié en collaboration spéciale avec International Diplomat et l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 10 juillet 2019 No.27, et se trouve en P.13  à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/07/H-O-10-juillet-2019.pdf