SUR LA ROUTE DU CINÉMA – par Dan Albertini
- Bòboriol dans la MALÉDICTION des nouveaux PAIRS
Si vous êtes d’un air estival, abstenez-vous de lire, car il fait chaud, dans ce film le torchon brûle. Attention : critique fictive de scénario imaginaire possible. Le film !
Quand en mai 2012 j’ai publié ‘la Malédiction des pères déchus et des pairs déchus’, la notion est adaptée sur la route du cinéma pour la faveur de l’écriture Haollywood 2104 en cours. Besoin d’un manifeste, non d’un film, mais définissant le spectre d’un cinéma. Aux âmes bien nées…, le reste vous le savez, mais au playboy, ses frasques ses pairs. C’est le nouveau thème des ‘Pairs Déchus’.
Bòboriol personnage fictif, est le faux playboy connu en cupidon de partage. On le retrouve avec une femme de la mission consulaire de l’ère Caz à Montréal. Partagés oui, en ce temps-là il flirte avec la fausse féministe séparatiste rencontrée par les bons offices de Séraphin-Dalé, chez Elklòd. Le vin aidant, le charme arrive au rituel de la consommation, avec accident de voiture bien sûr. Mais, grande consolatrice en tripode, la féministe baise longtemps déjà avec Elklòd qui est l’ancien candidat indépendantiste déçu. La cause : des traitements de violences appliquées conjugales contre sa femme. Le mythe bòboriol prend vie sur la base de couleur de l’épiderme.
Le film met en relief : les latinos qui se définissent par ‘mulato’, ‘caramelo’. Arabes ainsi distingués ‘caucasiens’. Nazis auto définis ariens convertis en néonazis, d’où la notion de ‘collabo’ depuis la dernière guerre. Il y a aussi les Indiens que les gringos appelaient ‘Indios’. En outre, l’un des grands coupables avec ses nuances proposées, est Mérédic Louis Moreau de Saint-Méry de l’époque saint-dominguoise. Drame !
Ce qui fait réagir bòboriol, dans sa vie de fiction éculée, c’est en partage avec le mangeur de plat du jour réclamé pour se payer ses articles à la télévision d’un ancien de la RTNH-caraïbe. Nous sommes en 1994 sur une île réputée maudite. Tout peut arriver, la trahison incluse. C’est ce que se propose bòboriol, il va agir comme le fait le collabo du nazi à son époque, comme s’il en descendait, lui aussi. Il ne va diriger sa verve, une sale gueule, en direction des anciennes écoles nazies, mais du marabout.
Si l’écriture de l’homme invisible est complexe en abondance de détails, c’est à cette enseigne que bòboriol va se perdre dans sa seule option. Un : je suis linguiste, qu’il croit salvatrice. Même si vous écrivez pour J Goethe, mieux pour lui qui ne pige niet.
Bòboriol dans le film, cherche la gratuité du bas de […] fille dite ‘Negrita’ telle une compétence de sa part : je suis mulato, non-négro !
Si la scène se déroule sur plus d’un plateau, celui de Montréal met en relief une clique de mulatos, pour emprunter de Saint-Méry en espagnol. Ils sont du sud-est d’Ayiti, plus précisément de Jakmèl, ils se disent Arabes dans leur comportement avec les femmes, incluant leur discrimination contre la majorité des insulaires côté ouest.
Bòboriol est-il bon pour le mal de la Psychée, si l’ami psy l’accompagne pour sa Petite Patrie intime, lui aurait-il prescrit aussi du Nexium pour autre chose qui fait fuir… ? La raison de ce film, le raisonnement non plus, rien contre le Nexium.
- Merci d’y croire !
Haïti-Observateur / ISSN: 1043-3783
Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. LIII, No. 25 New York en édition numérique