Le Jour où Bollywood Déploiera ses Charmes à l’Amérique par Dan Albertini

SUR LA ROUTE DU CINEMA – EST-IL PROCHE OU EST-CE POUR DEMAIN ?

  • Le Jour où Bollywood Déploiera ses Charmes à l’Amérique par Dan Albertini

Le matin s’arque boute se lève toujours après un film. Même après le plus sombre de l’industrie, il y a la lumière qui éclaire : allées comme sortie. En outre, nulle ville ne se réveille nouvelle après un chef-d’œuvre nécessairement. Il faut y apprendre à vivre, le rêve du film a pour rendre la ville aussi belle que la proposition, la scène. Elles sont toutes des propositions, ces entités scénarisées pour vous rendre l’espace des deux heures, une vie d’action. Bollywood enverra-t-il ce charme cette fois-ci à l’Amérique : comment, demeure la question inhérente. Cela va-t-il se rendre amen d’abord ? Un nouveau matin inclusif est-il alors en train de se luire de rayons de l’écran (cinéma) ?

Imaginons l’instant, Hollywood s’associe à Bollywood, pour offrir en méthodologie ladite âme. Celle du structuralisme lié à l’automatisme connu aimé d’ailleurs, et de fait, se rescaper d’une nouvelle esthétique plus joviale si méconnue de l’idéel saturé d’étoiles de violence qui proposent la terreur en héritage ce, uniquement la terreur comme modèle de société dans cette industrie imprégnée d’un racisme qui met en vedette la couleur de l’épiderme comme signe d’intelligence. Pour écraser l’autre qui doit payer les forfaits de l’indépendance. Indépendance de fortune ! Le privilège.

Question : Shanghaï, Hong Kong, Qingdao peuvent-elles proposer mieux là où ne pas craindre le nouveau trajet voisin immédiat, né d’effets pervers, mouvance scénique ?

Si l’on considère l’effet de saturation quand on a dominé trop longtemps sans soucis de renouvellement, Hollywood devient la marque de commerce en décadence par la vertu de nouvelles écoles en développement qui proposent aussi richesses et gloires comme identité. Le misérabilisme écarté. La démocratisation de la caméra comme la numérisation de la pixellisation chez le fabricant de lentilles associé à tout moyen que fournit l’application informatique à moindre coût comme studio. Je crois en fait que personne ne sait plus prédire le développement cinématographique moderne, tant l’ambition varie de mains en mains. Tollywood n’est plus simplement Calcutta, il y a Bengale, Bombay et Delhi, etc. pour le cinéma indépendant. La grande région des IO (Indes orientales) qui est si inconnues, est de ce fait concernée par le phénomène du tout écran tout format. Le monde et le cinéaste haïtiens ont intérêt à y découvrir des territoires des marchés ouverts accessibles pour le petit budget. Mais, tellement de richesses. Je l’ai toujours dit, le cinéma latino de… est trop Almodovar pour moi et ne nous convient pas comme source d’inspiration qui ne conduit qu’à la mélancolie. Hormis le film Talons aiguilles que j’apprécie. Le mariage haïtien serait tellement plus rentable avec la fiancée hindie, bengalie, même delhienne, convoitée de Hollywood.

Nous savons aujourd’hui que la culture haïtienne est bien plus forte que l’on ne croit au point d’absorber toutes cultures, de rester aussi chauvine, idolâtre, et vendable après 217 ans d’existence au milieu de plus sévères assauts confondus. En outre, elle ne divorcera pas des ambitions hollywoodiennes. Du gigantisme.

Si Hollywood peut consommer Bollywood, Jean-Gardy Bien-Aimé ira-t-il s’inspirer de la fiancée bengalie pour proposer à son public, et pourquoi pas à celui bien plus large autre chose qu’un rêve d’illuminé d’Hollywood ? Ce n’est pas un récit de scène ni la théorie nouvelle, mais le départ sur les rails de HAOLLYWOOD.

  • Merci d’y croire ?

Cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur (New York) VOL. LI No. 1, édition du 6 janvier 2021, et se trouve en P. 12 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2021/01/H-O-6-jan-2021.pdf