Le présidente Donald Trump a émerveillé presque tout le monde hier après-midi

NOUVELLES BRÈVES par Pierre Quiroule II

Le présidente Donald Trump a émerveillé presque tout le monde hier après-midi, mardi 10 septembre, quand il a annoncé par l’un de ces fameux tweets que John Bolton a été démis de ses fonctions de conseiller en matière de Sécurité nationale.

C’est son troisième conseiller pour la Sécurité nationale depuis qu’il a été assermenté en janvier 2017. Son premier conseiller, le lieutenant-général Michael Flyn, n’avait passé que quelques semaines avant sa révocation dans le dossier de l’intervention des Russes dans le processus électoral de 2016. Il avait menti aux agents fédéraux du FBI (Federal Bureau of Investigation) au sujet de conversations qu’il avait eues avec l’ambassadeur russe à Washington.

Herbert Raymond McMaster, un autre lieutenant-général, succéda à Michael Flyn, mais après un an en poste, le 22 mars 2018, le président Trump lui avait montré la porte. Des sources internes devaient dire que le président devait dire de McMasters qu’il ne digérait pas son caractère agressif, comme s’il était un professeur faisant la leçon au chef suprême. Alors John Bolton, un vétéran d’administrations républicaines précédentes, un civil de surcroit, est, pourtant, réputé d’avoir une attitude belliqueuse. Le renvoi de Bolton en catastrophe vient juste deux jours après que le président Trump eut annulé un tête-à-tête à huis clos qui devait se tenir au Camp David, dans les hauteurs du Maryland, une résidence présidentielle peu utilisée par l’homme de Mar-a-Lago.

Tête-à-tête avec qui et quand? Avec des chefs Taliban, en guerre avec les Américains en Afghanis- tan, à la veille même du 11 septembre, date qui marque le 18e anniversaire de l’attaque terroriste, en 2001, contre les tours jumelles du World Trade Center, à Manhattan, et le Pentagone, en Virginie de l’autre côté du fleuve Potomac ! C’est un sacrilège contre la mémoire des 2 763 personnes ayant trouvé la mort lors de l’attaque des deux avions pilotés par les terroristes basés alors en Afghanistan. Sans doute, Bolton a pris la mouche quand il a appris la nouvelle de la rencontre et aurait dit des vérités au président qui digère mal l’indépendance d’esprit de ses subordonnés. Au revoir, Bolton ! Au suivant ! Pierre Quiroule II, 11 septembre 2019


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 11 septembre 2019 Vol. XXXXIX no.36, et se trouve en P.16 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/09/H-O-11-septembre-2019.pdf