L’Éditorial du 26 août 1998 de H-O (volXXIV/no35) qui Condamne… Lavalas

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • L’Éditorial du 26 août 1998 de H-O (volXXIV/no35) qui Condamne Encore Lavalas
  • Entre (), la TRUMPINEPTIE ou l’égo de la terreur vue du Brexit. Étonnant. Fermons-les ().

«La démocratie face au terrorisme», un éditorial qui réclame pourtant à Lavalas des excuses même tardives, avant d’aller plus loin. Rappelons-nous de l’époque : «Ayiti-Obsevate ap obsevem, pep la ap obseve wou». Je fais dans l’approximation, mais c’est le verbe de Jean Bertrand Aristide (90’). Mieux, du président de la République d’Haïti, son excellence monsieur Jean Bertrand Aristide, en l’occurrence. Bureaux brûlés, journalistes attaqués, agressés, et blessés…, etc. Le contexte était une école de démocratie proposée pour remplacer la dictature que l’on jugea de terroriser la population sous Duvalier. Lavalas a, d’après cet éditorial d’août 1998, proposé le terrorisme d’État. Rappelez-vous, l’éditorial cite l’ambassadeur Carney (USA) qui qualifie et fait mention de deux assassinats à caractère politique. Il va plus loin et je cite : «de plus, ce genre de comportement est loin d’être de ce que les États-Unis auraient approuvé, après avoir exposé à la guerre leurs fils et filles pour cette démocratie. Et ce n’est pas la raison pour laquelle nous avons dépensé $2 milliards pour rétablir les principes démocratiques en Haïti». Préval et Aristide sont à cet effet, du même genre pour moi. Jumeaux dira-t-on. Incitateurs de violence pour moi.

Dans un autre numéro de la même année, soit le no.37 du 9 septembre 1998, c’était l’Affaire Maurice Moses de H-O, qui impliquait Garfield Fontaine à New York, pris en flagrant délit. Il y avait donc école, c’est pour le moins ce qu’on puisse dire.

L’affaire ici n’est pas d’aiguillonner le passé dans le but de remuer les cendres ce, inutilement. C’est de retracer les nouvelles relations qui vaudront pour l’avenir, pour nos enfants et pour les enfants de nos enfants. Pourquoi ?

la révolution des compères

la révolution des compères

Haïti vit en rotation de violences politiques exacerbées depuis trop longtemps. On vit ce besoin de redéfinition que dit-on d’un commun accord, nous avions raté collectivement certes, mais politiquement certainement, par la faute de Lavalas. Il y avait beaucoup d’espoirs investis. Si la révolution a mangé ses propres fils sous F Duvalier, elle en a fait de même sous Lavalas, à quatre reprises. Le coupable, le principal responsable s’appelle Jean Bertrand Aristide qui a exercé et qui exerce encore aujourd’hui, une influence malsaine sur le peu de fidèles qui restent d’écoute chez le prêtre devenu père. Mieux, une fois de plus, lequel père dont les enfants étudient aux États-Unis, d’après la rumeur persistante jamais ne démentit. J’ai à cet effet, rencontré un ancien activiste violent de Lavalas à Montréal, en l’occurrence Jean-Claude Parfait. Désabusé, il s’est excusé du comportement. Bravo !

J’entends souvent par les temps qui courent que la gauche, grande étiquette mortifère, est le principal obstacle à la prise en charge réelle effective de l’opposition à la suite du plébiscite du 9 juin 2019, où le peuple a renvoyé Jovenel Moïse, et est rentré chez lui après le plébiscite. Il attend la mise en place d’une autorité nationale réelle. Non, il n’y a pas de gauche en Haïti, c’est d’ailleurs un peuple qui aime trop le plaisir des réjouissances populaires pour être de gauche. La vérité est toute autre. Le clan politique Lavalas se sait illégitime au national et constitue une désillusion pour tout le monde, dont Moïse Jean-Charles qui s’en est éloigné. Mais Lavalas joue au socialiste pour faire croire à la victimisation politique. Non, Lavalas doit s’excuser !