Prisme & Occultisme par Syndrome Onondieu ou la Constante Dumont-Dumont

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Prisme & Occultisme par Syndrome Onondieu ou la Constante Dumont-Dumont
  • Entre (), pourquoi Donald J Trump bégaie-t-il contre Emmanuel Macron, dans l’affaire de l’Iran en cours, tandis que tête de linotte l’abbé du deal a fermé le contrat ? Fermons-les ().

Max Larson Henry dans une entrevue qu’il nous a accordée en 2012 dans le cadre du spectre numérique répondait à l’une des questions posées, par une étonnante réponse où il a pris soin de réclamer un embargo afin de respecter l’intégrité des parlementaires. Il disait en bref : que le niveau du parlementaire haïtien faisait dans la notion d’un «abruti». Oui nous avions observé l’embargo, mais la catastrophe en vallée parlementaire haïtienne est si grave après sept ans qu‘il faut établir le constat avant la décomposition du corps, le temps urge. Perseverare dicabolicum, nous dirait Jules Campion de sa missa latina pro adjuratio. Ce n’est pas ma joie que de faire ce déballage de linges, je rêve souvent de pratiquer un journalisme offensif en faveur du patrimoine. Ici nous sommes tous en face d’un mal, et le fait de ne pas l’identifier signifie alors la fin de plus d’un siècle pour nous avec la cabale aya-onondieu à la questure. Immunité en sus, risquons-nous le sas de déchocage ? Wagner par l’effet Mozart y  légua mieux du règne de Louis II (Bavière) épris dans sa folie, indurant le peuple. On est à ce point dans la meringue héritée d’un ancien voleur drogué qui a produit aya... Déclaratif ! 

Extrait de la lettre No.2 du sénateur Dumont, au président du sénat, Carl Murat Cantave.

P. Dumont: «Vous avez la responsabilité en tant que président, d’affronter ce problème qui a pourtant tout l’air de la partie visible d’un immense iceberg». Il intervenait le 29 août 2019 sur l’affaire Onondieu, décrite dans le rapport du BAFÉ, daté du 16 août 2019. Le prisme de la corruption serait au sein même du sénat avec : sénateur Onondieu & complice interne, dixit le rapport cité. Le président du sénat, Murat, dans une langue de bois a en effet déclaré avoir pris les choses en main. Le sénateur Onondieu s’est rabattu sur lui par la suite, d’une déclaration publique. Un vice questeur d’abord, un questeur ensuite, voilà pourquoi j’ai ainsi posé la question au sénateur P. Dumont : quelle est votre formule dans ce laboratoire de ressources et d’expertises ? Où irez-vous puiser cette mémoire de travail ?

PD1. «Dans l’œuvre d’Henry Christophe, celles des Delorme, Menos, Marcelin, Janvier, Firmin et, plus récemment, le patriotisme double de savoir-faire enrobé de brio de Leslie Manigat».

Les circonstances m’imposent le délai d’un autre entretien, néanmoins je me m’interroge sur la logique de sa réponse. Y a-t-il au Parlement des présences inappropriées tandis que des absences sont à déplorer ? Si oui pourquoi et qu’est-ce qui a provoqué la déchéance, Menos,  Christophe, Delorme, Marcelin, Firmin, Manigat, ont existé auparavant ? Et de là, le sénateur Onondieu, aurait-il lu Sri Aurobindo (philosophe hindou), à l’envers, pour se forger un prisme fabuleux reflétant : interdits de la constitution et du sénat d’après la projection du miroir, de là, aurait-il compris, errare humanum est, ce que lui reproche l’enquête du CSPJ demandant des comptes ? Hélas oui c’est possible, la plupart de ces illuminés du terroir le font, en quête de pouvoirs occultes. On peut le dire sans exacerber la critique, l’être haïtien consomme du legba-dantor au quotidien avant de sortir, que les illustres cités par le sénateur Dumont, l’ont fait si, bien que plus intelligents. Reagan des É.U. avait son astrologue. En outre, Onondieu, en empruntant du bouddhisme adopté du vaudou (là où, les semaines en amont j’ai constaté la cartomancie politique de Moïse Jean-Charles, ancien sénateur qui se croit président par la vertu des couleuvres de Milot qui lui auraient trouvé la valeur en écartant Martelly), a-t-il confondu de son mandat : Capitale et région du Nord-Ouest ? Une fois de plus, pourquoi ?

Revisitons le sénateur P. Dumont avant de poursuivre puisque le mal de la curie dont souffre Onondieu trouve-t-il un ratio de l’autre côté, après Mirebalais ? À savoir s’il est vraiment le demi-ailier droit du onze’ parlementaire aligné pour affronter le vote, il nous répond ceci : «c’est un souhait exprimé maladroitement. C’est à eux de rejoindre ma position». Quelle est sa position, question au préalable que je lui ai posée : mais croyez-vous pouvoir être ici ce coach comme dans le foot, qui sait trouver un bon capitaine afin de mener l’équipe parlementaire vers la victoire, c’est-à-dire rejoindre le préambule ?

PD4 – J’ambitionne d’être exemplaire: je l’assume. Le coach au Parlement? Possible, si nous nous limitons au savoir-que de la mémoire déclarative, pas au niveau cognitif profond de la mémoire procédurale que vous avez convoquée à votre 2e question. C’est une affaire d’éducation et de politiques nationales qui dépasse les idéologies autant que les rivalités et les ego politiques surdimensionnés. Où est alors ce capitaine de révolution tranquille ?

La logique pour nous à ce stade n’est pas de condamner le sénateur Onondieu sans procès ni d’empêcher un gouvernement Michel, ce qui prolongerait l’effet-Lapin sans issue, puisque le colonel Rebu n’y semble pas au coup d’État salvateur. Onondieu a droit à la justice afin qu’il y croie aussi, un jour. De plus, la présidence va se retrouver une fois de plus avec une balance négative volontaire de parlementaires élus, ce qui ouvre la porte aux négociations politiques indues, dont le passage d’un premier ministre ratifié quitte à le renvoyer par la suite pour son inconduite dans la négociation avec la chambre basse en matière de corruption. Raison pour laquelle on pourrait interroger la présence d’Hilda Baker dans ce cabinet particulier. Le prisme a l’aspect d’occultisme. Multi facette qui impose complexité et urgence à cause de la déchéance en cours du corps. Le prisme est en fait pyramidal avec une large base aux quatre côtés, un point au sommet de la pyramide. Que l’on passe par la République non éternelle de Platon ou par la Curie romaine, il n’y a rien en Occident qui ne soit du point du sommet pyramidal ou du centre du noyau. C’est une question d’équilibre à la base de ses systèmes. Onondieu, d’après le spectre, fait partie de périphériques éloignés à qui on a confié dans un compagnonnage tertiaire, la responsabilité complémentaire (Y) dans un tout, moyennant certains privilèges qu’il départage. Qui est donc ce point (A) pour qu’on se le taise ?

Revenons ici-là, à la ménopause de l’intelligence parlementaire du Quai. Elle n’est pas un état dégénératif, si elle n’est pas précoce, elle est la maladive de naissance. La petite enfance ni l’adolescence n’ont même pas été entamées, cela va sans dire de la croissance. C’est le court de la constante Dumont-Dumont. Le cas inquiète hautement sur la valeur résiduelle puisqu’à la complémentaire suivante, sur le standard : cela prendra-t-il combien de temps alors si oui, voici sa réponse :

PD4 – «le temps que cela prendra ? Celui de la Révolution tranquille, par exemple».

La réponse est explicite pour celui qui a vécu au Canada/Québec, donc le modèle d’emprunt éloigné des assauts anthropologiques de Firmin ou de la ruse louverturienne de Manigat. Ce contrairement à la source savante endogène citée. Ce puisque les Ambroise, Malebranche, Sabalat, Roy, du vecteur C sont classés dans l’oubli de la nuance post 7 février 1986. Même les Wesner Emmanuel, E Pédro Casséus sont effacés. Que dire d’aller chercher le chevronné juriste tel me Camille Jabouin ! La Révolution tranquille dans le sang dessalinien sera le défi. 

Il n’est point besoin de se cacher à l’ombre du prozac pour juger le comportement compulsif du parlementaire quand il est en présence des taux fluctuants de manipulations du premier ministre désigné ou de celui en fonction convoqué. C’est ce qui nous donne le cas G Philippe en prison aux É.U., le syndrome aya-onondieu. Onondieu hérite du gène inné des délibérations de 1987, où, l’on a cru que le nom de, la réputation de, ou l’épiderme de, suffit pour y construire la charte fondamentale si différente de l’épave entravée de Mérédic Louis Élie Moreau de Saint-Méry. Nous avons aujourd’hui une constitution qui ne concerne pas ceux qui ne se sentaient pas concernés à l’origine étant donné la force trompeuse de l’inclusion. Le sénateur est en réalité un migrant de la Capitale dont le pays en réalité est le visa de l’exo. 

Après le constat, c’est donc la constante puisque la lettre dans le cas du syndrome aya n’a encore été expédiée aux études sérieuses que la deuxième lettre à compter de ce calendrier, fait mention du questeur lui-même (Onondieu) soit le syndrome onondieu : qui sera alors assez intègre pour non seulement se voir aboutir, mais ne pas se voir arrêté aussi dans la horde des compères mafieux dans un pays où le penseur est un ougan auto déclaré ? MJ-C, je l’ai dit en rétro, a dû revoir la suite des couleuvres de Milot pour se croire en l’alter ego Vladimir Poutine. Ce qui m’a poussé à poser la question suivante au sénateur P. Dumont :

DMA. Moïse Jean Charles, laisse planer le spectre d’un pseudo nouvelle amitié, en l’occurrence avec Vladimir Poutine ou avec la Russie : comment voyez vous cette relation et si elle se poursuit, cette gestion politique et diplomatique, avec la qualité des ressources au Parlement souffrant du syndrome «aya», quand vous dites que «globalement, nous avons perdu nos repères et nous ignorons les standards de notre civilisation. Qu’il y a tant à faire ?»

PD4 – On peut simplement, sans fanfaronnade, faire amitié avec tout le monde, pourvu que la sauce ne coûte pas plus cher que le poisson.

Combien vaut le poisson déjà, ce afin de calculer le coût de la sauce intelligemment ? 

Je souhaite beaucoup de succès au sénateur P. Dumont dans sa quête personnelle puisque sa position reste ouverte à la suite de Mirebalais, mais ne se joindra pas à leur instruction. Un point important cependant, cela se passe dans un pays où selon les dires de Pierre-Louis Opont à son ami azou : «se kolon n ki bat». Même notion chez l’anglophone : team wins. Si la motion Dumont-Dumont aboutit, ce sera déjà la grande victoire pour l’ancien entraineur de foot. De là négocier avec V Poutine via Sergeï L qui avait humilié Hillary Clinton secrétaire d’État É.U., en passant par le diplomate russe au Venezuela, c’est l’autre affaire qui dépasse le foot Delmas contre Tabarre. Quelles sont ses peurs dans la vie, c’est là où la République de Roy Malebranche Ambroise Sabalat & c/o, devra surveiller. Car, c’est la porte d’entrée du mal. Imaginons alors «aya» entre Kiev et Moscou par la présidence échue. Il vaudrait se dire sans jeu de mots : oh non Dieu, je n’y crois pas !


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur édition du 11 septembre 2019, Vol.XXXXIX no.36 et se trouve en P.12 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/09/H-O-11-septembre-2019.pdf


 DOCUMENTATION DE RÉFÉRENCE

Questionnaire adressé et réponses

  • Parlement d’Haïti
  • Sénat de la République
  • Sénateur Patrice Dumont
  • Haïti WI 

Sénateur Patrice Dumont,

Je vous soumets le second questionnaire d’entrevue tel qu’annoncé. Je soutiens qu’il servira à l’élaboration du deuxième article qui sera publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur et/ou par la revue (DIVA) International Diplomat, ce dans leur politique respective.

Une fois de plus, nous comprenons que vous acceptez de garder le contenu de notre requête et ses réponses sous embargo jusqu’à la publication de l’hebdomadaire Haïti-Observateur. Vous trouverez ci-joint deux documents qui ont été soumis en avril 2012 à Max Larson Henry d’abord et aux parlementaires ensuite, sur la notion de la dépendance numérique soulevée ici dans ce questionnaire, avec vous, sept ans après.


DA1 – Voici votre dernière réponse apportée lors de l’entrevue précédente : «La crise est sociétale. Ses expressions politiques ne sont que la partie visible de l’iceberg. Je continuerai mon combat pour la rédemption nationale tout en sachant qu’une motion parlementaire ne sera jamais autre chose qu’une part de la bataille collective à mener pour retrouver la dignité de notre baptême du 1e janvier 1804».

D’où ma première question. Plus loin que les expressions politiques, quelle est votre formule dans ce laboratoire de ressources et d’expertises (pour retrouver la dignité perdue puisque vous y soulignez le besoin, appelons-le ainsi : le syndrome aya, qui risque d’être plus pervers), si l’on considère, tel que je le soulignais à mon tour, l’indice Guy Philippe, tandis que le Parlement renfermerait peut-être moult fractures, dans le contexte de ce que Réseau HEM Geneva publiait depuis 2006. ; Haïti : la roue ovale d’un parlement sans racines ? En d’autres termes, où irez-vous puiser cette mémoire de travail, quand vous  déposez en ce sens : «le président de la République est un usurpateur», ce qui ne s’écarte pas de l’indice Préval qui dévaluait le Parlement et dont on a vu le 21 août en cours, la procédure institutionnelle dans le dossier de la mise en accusation du président, échouer ?

PD1Dans l’œuvre d’Henry Christophe, celles des Delorme, Menos, Marcelin, Janvier, Firmin et, plus récemment, le patriotisme double de savoir-faire enrobé de brio de Leslie Manigat. 

DA2 – Sénateur Patrice Dumont, nous insistons sur l’aspect de la définition du Parlement de la République comme étant une réserve de ressources et d’expertises utiles à la Nation. Ce qui voudrait un standard établi au sein de toute commission, soit-elle de la Chambre basse aussi. Je précise sur les travaux concernant la défense nationale en relation avec le ministère titulaire. Nous soumettons à votre attention le courriel du lieutenant-général Jodel Lessage, commandant en chef : jodellessage@yahoo.com.

Dans un autre article, publié sur la sécurité numérique en 2011 celui-ci, j’ai attiré l’attention sur la dépendance numérique qui met à découvert les communications vitales et secrètes et de l’État par le fait de serveurs numériques qui n’appartiennent pas à la République d’Haïti, ni ne sont pas hébergés au pays. Donc manipulables au gré du détenteur ou de toute agence ou de tout particulier les opérant. J’ai écrit aussi à tous les sénateurs et députés, à l’époque de cet article, les interrogeant sur cette faille puisque l’email fonctionnel et officiel de chacun était soit Yahoo, soit Hotmail, soit Gmail, ou Online. Celui du Parlement était OFF. La notion a été partagée avec un ingénieur haïtien, Max L Henry qualifié dans le domaine et reconnu maitre-conférence.

Sénateur Patrice Dumont, qu’en est-il en 2019 de cette dépendance numérique non consciente, et sans surveillance au Parlement puisque nous avions soulevé l’aspect de la mémoire de travail comme celle procédurale ?

La sécurité numérique au niveau de la PNH est-elle en dessous de ces standards aussi ?

PD2Au Palais National, au Parlement ou dans les entreprises, la dépendance et l’insécurité numérique sont un fait. Le Parlement, comme tout le pays est une non-pensée. A la DCPJ, avec laquelle j’ai un peu travaillé dans la défense des intérêts des Haïtiens vivant au Chili, la dépendance et l’insécurité numérique sont certainement indiscutables, mais pas a l’État de nudité absolue du Parlement. 

DA3Sénateur Patrice Dumont, de votre compréhension de la situation du sénateur Gracia Delva au sein du Parlement de la République d’Haïti et, permettez que je revienne d’un passé récent. J’ai publié ‘Rehausser les standards‘, entre janvier 2010 et juin 2011 et l’étape suivante Haïti mûre pour un autre pas en août 2013, où j’écrivais en bref : [oui Martelly est arrivé impromptu, et tous on s’interroge sur ses motivations profondes, mais motivation sur quoi en fait ? Si l’autre côté de la frontière n’est pas plus accueillant, la migration haïtienne est pourtant de bonne guerre, qui ne s’inquiète du sens réel de l’énervement dominicain ? Pourquoi Duvalier est-il de retour, qui ne s’est posé et, légitimement la question ? Qui n’a cependant remarqué les failles, non du système judiciaire, mais du principe républicain enfanté par 1804 ? Tous les gouvernements sont acculés au mensonge, à tergiverser, tourner en rond, errer, forger sans marteau ni enclume, tout autre à venir sera inexorablement confronté aux mêmes maux, qui se permet de comprendre la profondeur de la fracture socio-économique ? Haïti était décrite comme une merveille environnementale en 1906, mais les Haïtiens, jugés comme des barbares esclaves devenus libres, jouant au président, à l’empereur, au monarque, juste bon à montrer la blancheur des dents et des yeux, qui sais par contre à quoi pensait Eugène P. Lyle Jr., à ce moment ?]

Pensez-vous que d’Eugène P Lyle Junior, et aujourd’hui, en tenant compte de l’indice Gracia Delva, ce que j’appelle le syndrome «aya», nous ayons démontré le contraire dans la gestion d’un État ?

Mais surtout en matière de dépendance numérique, quand nous aurions appris mieux que l’IADB nous aurait mal perçus selon les dires du colonel Daniel Thériault, en déposant par des spécialistes privés externes, le plan stratégique de défense pour Haïti, notons une fois de plus l’incohérence de l’email du lieutenant-général en fonction, ce en connaissance du Parlement et de ses commissions appropriées ?

PD3Dans le domaine étatique, presque rien. En revanche, en toute sincérité, grâce à l’étranger, nous avons de beaux échantillons. J’aime citer Samuel Pierre et Patrick Paultre. La rédemption nationale devra passer aussi par la diaspora haïtienne, non pas en priorité a cause de son argent, mais a cause de son savoir et savoir-faire.

DA4Sénateur Patrice Dumont, j’insiste à ce stade sur le phrase : le Parlement est une réserve de ressources savantes et d’expertises qui forme des citoyens à devenir ou à servir la République à n’importe quel niveau des besoins nationaux.

Voilà pourtant ce que disait le spécialiste en avril 2012 sur ce que je considère aujourd’hui comme une catastrophe étatique en cours : «Je l’ai lu avec intérêt. J’ai deux remarques : 1. Nos élus ne sont malheureusement pas préparés pour pareille démarche. 2. Puis-je suggérer la reformulation des questions pour qu’ils n’aient pas l’impression d’être des abrutis 🙂 (j’exagère un peu). 3. Nos élus doivent être formés sur le rôle des TIC et comment ils peuvent être utilisés dans l’accomplissement de leur mission. Désolé, mais il m’est très difficile d’être politiquement correct».

Il répondait à cela dans le contexte-ci : Je joins à cet envoi et à titre de référence, un autre questionnaire qui a été, en relatant le vôtre sous le sceau de la confidentialité, soumis aux parlementaires, sous le même sceau évoqué.

Je suis désolé, sénateur Patrice Dumont, d’insister sur le syndrome «aya».

Mais croyez-vous pouvoir être ici ce coach comme dans le foot, qui sait trouver un bon capitaine afin de mener l’équipe parlementaire vers la victoire, c’est-à-dire rejoindre le préambule ?

Cela prendra-t-il combien de temps alors si oui ?

Qui serait le capitaine en vue ?

PD4J’ambitionne d’être exemplaire: je l’assume. Le coach au Parlement? Possible, si nous nous limitons au savoir-que de la mémoire déclarative, pas au niveau cognitif profond de la mémoire procédurale que vous avez convoquée à votre 2e question. C’est une affaire d’éducation et de politiques nationales qui dépasse les idéologies autant que les rivalités et les ego politiques surdimensionnés. Le temps que cela prendra? Celui de la Révolution tranquille, par exemple. 

DA5 – Une dernière question sénateur Patrice Dumont. Dans ce même contexte, un ancien sénateur, libre de ses actions politiques évidemment, Moïse Jean Charles, laisse planer le spectre d’une pseudo nouvelle amitié, en l’occurrence avec Vladimir Poutine ou avec la Russie : comment voyez vous cette relation et si elle se poursuit, cette gestion politique et diplomatique, avec la qualité des ressources au Parlement souffrant du syndrome «aya», quand vous dites que «globalement, nous avons perdu nos repères et nous ignorons les standards de notre civilisation. Qu’il y a tant à faire ?»

PD5Pour les petits pays, la diplomatie est une affaire d’image à projeter. Considérons seulement Cuba et la Suisse, deux ordres d’image différents, mais tous deux originaux et déterminés. Ou encore la France, petit pays parmi les grands, mais a la diplomatie plus grande qu’elle-même: c’est le fait de sa culture, de son goût, du raffinement de ses mœurs. Le Canada, c’est la douceur de la vie. Si notre diplomatie projette le brio de nos élites capables de s’exprimer en quatre langues, la succulence de notre gastronomie, la profondeur de notre folklore arc-bouté à notre Histoire, notre attachement à la liberté et l’auto-détermination des peuples, on n’a que faire des rivalités entre les grands. On peut simplement, sans fanfaronnade, faire amitié avec tout le monde, pourvu que la sauce ne coûte pas plus cher que le poisson.

DA – Merci Sénateur Patrice Dumont


 Lettre de P. Dumont au président du Sénat, C Murat Cantave

Palais Législatif, le 28 août 2019

  • Honorable Carl Murat *CANTAVE*
  • Président du Sénat de la République
  • En ses bureaux

Honorable Président,

D’un rapport d’enquête daté du 16 août 2019 du responsable du Bureau des Affaires Financières Économiques (BAFÉ), Monsieur Phanèce *PIERRE LOUIS*, au Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, je lis ce qui suit à la conclusion :

« il parait tout à fait évident, honorable Magistrat, que le Sénateur Onondieu LOUIS dont le nom a été cité par les interpellés lors de leurs auditions et les nommés Marie Myrlande GEORGES identifiée fiscalement au numéro 004-155-475-8, Ysmick CHOUTE, identifié fiscalement au numéro 004-019-400-3, Jimmy FERVIL identifié nationalement au numéro 01-01-99-1976-07-00891 et consorts soient liés par une vaste opération de détournement de fonds publics (sic), de blanchiment des avoirs, d’enrichissement illicite et d’association de malfaiteurs, lesquelles infractions devront faire l’objet d’enquête approfondie sur certains points d’ombres… »

​Des points d’ombres mentionnés dans le rapport nous retenons : « l’obtention et l’évaluation de la déclaration de Patrimoine du Sénateur Onondieu LOUIS ; la fonction occupée par le nommé Ysmik CHOUTE au Sénat de la République ; l’interpellation des nommés Marie Myrlande GEORGES et Ysmik CHOUTE » (sic).

Monsieur CHOUTE est chef de cabinet du questeur Onondieu LOUIS ; madame GEORGES, réputée Madame CASSÉUS, est Secrétaire générale adjointe aux Évènements spéciaux.

C’est peu de dire que ce qui se passe au Sénat n’est pas acceptable au triple point de vue légal, éthique et administratif. Par cela, le corps des sénateurs met la République en danger. Il est inadmissible à cet effet, que des élus à ce stade acceptent de compromettre leur travail, ne serait-ce minimalement qu’en se laissant soupçonner de corruption et de collusion avec deux employés, Ysmik CHOUTE et Marie Myrlande GEORGES réputée madame CASSÉUS, je vous le rappelle, cette dernière citée parmi les sénateurs eux-mêmes comme plaque tournante de toutes les grosses magouilles passées et présentes au Sénat de la République.

Honorable Président, plus de tergiversation, il faut de ce fait révoquer l’employée Marie Myrlande GEORGES, réputée madame CASSÉUS.

En ce qui a trait à monsieur CHOUTE, le décret relatif aux principes fondamentaux de gestion des emplois de l’Administration publique nationale en son article 140, alinéa 1, autorise « la mise en disponibilité par une mesure disciplinaire pour une période qui ne peut jamais excéder trois mois. Évidemment, la justice règlera la question en dernière instance.

Ces mesures conservatoires devraient aussi concerner le collègue Onondieu Louis en tant que questeur. Le vice questeur Garcia *DELVA* s’étant déjà retiré, le Secrétaire général signera à sa place.

Vous trouverez ci-joint, une copie du rapport en question. Vous comprendrez alors par vous-même que la chambre haute de l’institution parlementaire est en train de s‘entortiller. Il vous incombe d’affronter ce problème du haut de votre responsabilité à titre de Président. Lequel problème, a pris la forme de la partie visible, d’un immense iceberg immergé.

Honorable Président, faites que la Nation, au-dessus de tout, voie en vous un fils qui comprend sa préséance absolue. Ce, particulièrement, lorsqu’il s’agit d’une solidarité qui a tendance à confondre impunité et immunité, et que l’on se la prête inconséquemment aux agents imputables de l’État. Il y a dans nos rangs, une moralité coupable de trop de relâchements. La rédemption nationale est à ce point, au prix du courage et du patriotisme.

Permettez-moi de vous rappeler un fait, Honorable Président. La République d’Haïti a repris en 2012, le flambeau de son statut juridique à l’Union Internationale Parlementaire. Nous sommes alors observés sous la loupe de collègues internationaux à travers cette prestigieuse institution dont la gestion ne nous est pas interdite, d’après les commentaires qui me parviennent. Nous nous devons de rehausser nos standards.

Salutations patriotiques.

  • Patrice DUMONT
  • Sénateur de la République