Sortir de la Crise en Haïti par Charles Henry Baker comme Premier Ministre avant Tout

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Sortir de la Crise en Haïti par Charles Henry Baker comme Premier Ministre avant Tout
  • OU PRÉDICAT HOMÉLIE & LENDEMAIN : APRÈS UN 18 NOVEMBRE 2019
  • Entre (), imaginons l’instant du politico Yves-François Blanchet du Bloc Québécois toléré, PM canadien. Pronunciamiento le lendemain, le Canada n’existerait plus. Couard, il aurait frappé Ottawa, laissant les clés sur le parvis, serait parti dans un Québec où il serait minoritaire et sans effet puisqu’il existerait un gouvernement provincial et des Canadiens au Québec. Il faut comprendre les crises, mais surtout le choix de la crise et le Bloc Q, parti fermé. Fermons ().

Il y a de cela un an soit le 23 octobre 2018, j’ai publié Prédicat Homélie et lendemain : un 18 octobre 2018 en Haïti. Est-ce qu’il y a lieu d’un constat aujourd’hui : ne plus répéter l’erreur par l’espoir du hasard qui ne fait que trop tarder, aussi faut-il agir pour sortir du faux et de là où le voisin RDéen nous classe pour se cacher de Leonel Fernandez. C’est le besoin d’appréhender le pourquoi de Charles-Henri Jean-Marie BAKER, premier ministre pour sortir de la crise. Si (1+1) = (2), peu importe l’inversion des (un), quand le résultat produit est (2), on est dans la formule. C’est de loin la meilleure formule négociée qui puisse nous sortir au-delà de la crise avec un élément neutre qui garantit la transition vers les élections réellement libre et honnête. Après tous ces essais qui nous enseignent : prudence !Posons alors et d’abord la question suivante : depuis l’amarrage de la crise après le 19 juin 2019, de l’action des quatre sénateurs qui ont cru fermer le Sénat, et dûment permanent, donc le Parlement, un sénateur, un parlementaire a-t-il encaissé un seul chèque libellé en son nom, sans y avoir travaillé pour cet effet ? Si oui, c’est que le Parlement existe, c’est qu’il y a une législature en cours. Toute autre considération rentre dans la notion du crime et du vol de deniers publics. C’est la notion du contrat, s’il y a rupture des baux, la rémunération cesse. 

La simulation est très audacieuse, dira-ton chez le critique en tout genre, reconnaîtra-t-il en outre, qu’elle est décemment désintéressée dans la République où je vois loyal et concerné au même titre que chaque citoyen. C’est la République officielle légale qui existe là face à cette Avalanche diplomatique prévisible que je prédisais en fonction de républiques et d’égo que proposaient les élections générales de 2016. J’ai même navigué plus loin en matière de prévoyance, non pas que je suis politicien accroc d’exercice, comme l’ancien colonel Himmler Rébu par exemple, mais Esquisse de solution à l’avalanche diplomatique 2016 – en Haïti parle à mon crédit (ma chronique), dans Haïti d’après l’Apocalypse de la légende de Baron Jovenel, le 9 novembre suivant ce 18 octobre 2019 cité en amont. Je me jette ainsi dans la marre. 

J’ai commencé à présenter ma formule dans ce pays hautement symbolique qui fait appel au sens du patrimoine de l’humanité comme valeur et standard de 1804. Elle est de sept têtes dans la proportion adaptée à leur spécificité ou valeur intrinsèque enrobée de la matrice crânienne d’une femme. Elle renferme l’élément chalito (Charles Henry Baker). Il faudra voir en conséquence l’article sur cette partie inconnue qui émerge de noms connus dans un pays méconnu, publié en thématique de (7) sur l’édition d’International Diplomat, France.

Au chapitre des excuses, je me rends. Petit, tel que je suis par-devant les forces naturelles qui diligentent les révolutions et leurs adjectifs comme leurs compléments. Mais, grand dans mes ambitions pour mon pays de naissance, grand dans les projections pour son développement global, grand dans les actions nécessaires qui permettent de sortir par exemple d’une telle crise afin de retrouver le bonheur qui fait dire de nous Haïtien un peuple guerrier accueillant.

Je veux réintroduire ici un extrait du titre évoqué qui ramène à la source de juin 2011. Ceci n’est pas sans rappeler un prédicat : Haïti nouvelle le temps d’entamer le processus de réconciliation nationale (R-hem.ca/15/06/2011). Je précise alors le dernier thème : la réconciliation est plus qu’un besoin hypothétique. Il s’agit aujourd’hui, plus que de se parler, mais de poser des jalons indestructibles afin de protéger la paix qui en résultera du pacte. La simulation de notre observatoire propose chalito Baker (PM), premier sur la ligne d’arrivée de cette compétition qui fait appel à des vainqueurs comme rendez-vous. Car, la MINUSTAH a échoué il faut le reconnaître. Et, les représentants républicains ne sont pas un modèle à suivre, ils violent l’espace de protection garantie par la Constitution aux É. U. hélas l’Institut Républicain qui en fait épilogue à tort et à travers l’éthique démocratique du conseil politico. 

Ma plaidoirie est simple, mais pas simpliste. Elle se base sur des faits. D‘une part ceux qui ont échoué, et d’autre part ceux qui n’ont encore eu l’occasion. Je ne propose pas un éclectisme chalito Baker (nom de code «charly bravo», dixit Jean-Pierre Bailly) comme unique moyen, non. Dieu seul sait que nous en avons, des ressources tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. L’exclusivisme dans ce pays de prières et de loas est seulement chrétien dans sa divinité puisque dans le Vaudou haïtien, la parèdre des dieux tutélaires et bienfaiteurs est une légion aux apparences multiples. Nous avions tant de prêtres et maintenant des prophètes qui ne sont même pas de malheur tant leur prédicat ne fonctionne pas pour notre économie. Ma plaidoirie est donc républicaine puisque c’est la Constitution en vigueur. Le prêchi-prêcha du 18 nov., promis de me André Michel est sûrement dans l’ordre ancien des 12H71 c’est-à-dire quand l’État ne paye pas ses enseignants le (30) du mois après 2½ mois, on est le 75. Donc en retard, ou en mensonge ; l’habitude, nous en avons que trop. Me André Michel que je croyais arriver en structuraliste à la démarche louverturienne empruntée de Manigat, vient de faillir. Je m’insurge donc contre la forme d’amphithéâtre-larbin en ce lendemain de 18, car la chronique se transmutera en celle du forcené. Prédicat homélie lendemain résonneront en diplomatie la plus rurale avec les mors de l’ère moderne.

Entendons-nous, ce n’est pas non plus le profileur qui déclare se vouloir être le Castro d’Haïti qui va nous épater avec une formule de gauche comme 3e voie à saveur de Hezbollah libanais à Cité Soleil, qui rappelle Jean Khoury, que l’on va élire l’élu du siècle premier d’Haïti. Je parle conséquemment de Dr Réginald Boulos qui dit-on au NAAPH-2019, a préféré fuir quand il a su l’ancien candidat à la présidence, Garaudy Laguerre en l’occurrence, sur le même panel en partage. Ce serait la catastrophe annoncée de l’amateur habitué perdant avéré de lui-même. Dr Réginald Boulos serait mieux médecin communautaire comme avant. On l’aurait aussi aimé en prose lambine de Joe Trouillot de regrettée mémoire, c’est notre patrimoine. Mais. 

Chalito Baker est fort probablement impopulaire par-devant un électorat en émotion, j’en ai fait partie autrefois contre lui. Il a perdu comme président avec tous nos préjugés ou avec toute notre raison. Premier ministre du pays est un autre chapitre plus réfléchi que le bras manipulateur improductif qui s’est avéré en Céant notaire, lequel s’est affaissé de son propre poids dans son propre piège, croyant planter les uns ou déplanter les autres, c’est selon, et sans rancune. Mais, il me semble être cet entrepreneur et industriel plus réfléchi qui sait prendre des risques calculés, un agronome qui connait la terre et qui sait produire surtout. Un entrepreneur qui sait créer des jobs et aider à les conserver. Un industriel qui bénéficie de crédits internationaux nets comme relations actives et immédiates. C’est dans ce contexte que je vois l’industriel Charles-Henri Jean-Marie BAKER premier ministre transitoire implémenté, un impératif pour la relance du pays sur les rails inédits de l’expansion durable.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 27 novembre 2019, VOL XXXXIX No.46, et se trouve en P.12 à : http://haiti-observateur.info/wp-content/uploads/2019/11/H-O-27-november-2019.pdf